Une journée sur Terre annonçait une grande découverte pour la demoiselle. Ainsi elle pouvait facilement observer la vie quotidienne des naturelles. Pour cette dernière, les hommes n'ayant pas de gènes modifiés restaient un mystère. Non loin de les juger comme des êtres inférieur. Cependant elle avait entendu lors de son enfance beaucoup de rumeurs à propos de ces êtres primaires. Certains disaient qu'il étaient capable de tuer, juste pour se divertir, d'autres racontaient une multitudes d'histoire les plus futiles les unes que les autres. En cette période de trouble, crier par dessus les toits qu'un membre ennemi se trouvait sur terre était une mauvaise idée. Surtout qu'Aria,
curieuse par nature, préférait demeurer inconnue. Aujourd'hui elle devait retrouver son commandant afin de lui parler. De quoi ? D'un sujet à priori important. Les questions sont aux sujets des Naturelles. Apparemment il semblait avoir de l'expérience. Il devait connaître les nombreuses raisons qui poussaient les Coordinateurs et les naturelles à se battre. En réfléchissant, cette guerre était complètement stupide. Elle servait seulement à détruire l'humanité. Assit sur une terrasse, Aria buvait tranquillement sa tasse de café. Il était plutôt amer. Le goût lui déplaisait. Dans le ciel un groupe d'oiseaux volaient au grès du vent. Elle rêvassait dans son coin. Comme à son habitude, ses pensées étaient destiné à sa famille. Ses parents lui manquaient. Grâce aux soutient du commandant, la jeune fille oubliait rapidement sa solitude. Toutefois en tant que seconde, il fallait se concentrer, se détacher de tout.

<< Quel temps Magnifique ! >> S'exprima la jeune fille d'un ton sec et froid.

Bien qu'elle soit sur la terre pour étudier la vie des naturelles, elle semblait s'ennuyer en entendant son supérieur. Les citoyens pratiquaient leur activités comme d'habitude. Soit ils travaillaient, soit ils profitaient de ce formidable jour. Comment reconnaître un soldat ici ? Elle se posait bien la question.

Tandis qu'une ambiance glaciale régnait en maître dans la ville, quelqu'un avait adressé la parole au soldat. Cette voix si puissante et empli de joie appartenait à ce cher commandant. Il l'avait appelé par son prénom. Cela la réjouissait. Il fallait quand même garder ses distances. Il était un chef et elle était une mercenaire. En tant que tel, la jeune demoiselle respectait Paptimus Scirocco, un très bon dirigeant. Cette fois-là ce supérieur si autoritaire paraissait se transformer. Effectivement il détenait un regard doux.

"Alors, vous avez déjà pu observer de vos propres yeux les habitants de la Terre ? C'est la première fois que vous posez le pied sur cette planète ?" dit-il en ayant l'air écœurait.

Ce visage-là, Aria ne l'avait jamais vu. Jusqu'à présent elle ne connaissait pas vraiment cet homme. La jeune fille voyait son chef, uniquement au travail. Le rencontrer ainsi constituait une exception. En effet un commandant n'aurai jamais accepter une tel entrevue. De plus les arguments qu'Aria avait utilisé n'étaient pas très convainquant. Elle allait lui répondre lorsque le téléphone de ce dernier se mit à vibrer. Il lui demanda son autorisation afin de voir le message. Pourquoi lui poser la question alors qu'il est son supérieur. La politesse tout simplement. Cet homme qui était si mystérieux pour elle la respectait. Finalement il lui réservait bien des surprises. En lisant le message, celui-ci semblait agacé. Quelque chose de mauvais s'était produit. De quoi s'agissait-il ? Elle s’inquiétait. Il poussa un soupir, puis retrouva sa bonne humeur. Du moins en apparence. Le verre de la jeune fille était désormais vide, laissant à la place un fond dans lequel du sucre s'y trouvait. L'air de terre lui rappelait étrangement sa planète d'origine. Elle n'habitait plus sur Plant. Ce qui lui manquait beaucoup.

"On dirait que je devrai attendre encore un peu avant d'occuper le plus haut rang."

Cette remarque la fit tressaillir. Ou voulait-il en venir ? Désirait-il monter en grade en usant de méchanceté. Il fallait le dire, en tant que Requiem, Aria avait assisté à de nombreuses trahison. La confiance existait tout de même. Seulement la méfiance devait toujours l'habitait. Auprès de sa famille, elle se sentait en sécurité. Au sein de Requiem, elle éprouvait le sentiment d'appartenir à une société ou chacun se doit de vivre égoïstement. Toutefois certains des membres de ce camps pouvaient détenir une grande gentillesse. Auparavant les habitants de ce camps s'entraidaient.

Le commandant se forçait à sourire. Apparemment les naturelles lui causaient un dégoût des plus totale.

"Alors ? Qu'avez-vous de bon à me raconter ? Dites quelque chose, ne soyez pas impressionnée..."

Impressionnée ? Non loin de là, simplement attirer. Les humains de cette planète ressemblaient aux coordinateurs. Il n' y avait pas de différences. Bien sûr, les coordinateurs avaient été modifié. Et alors ? Cette confrontation résidaient simplement sur un contraste de gènes. Née à partir de deux parents coordinateurs, le soldat ne pouvait pas comprendre les hommes ordinaires. Pourquoi les rebelles se battaient-il conte eux ? La liberté ?

<< J'ai beaucoup de choses à vous dire. Néanmoins Commandant, je remarque que vous avez des soucis. Si vous partez, c'est tout à fait normale. Je comprendrais. Ou autrement asseyez-vous et parlons. >>

Ces mots semblaient sec. Pourtant elle s’inquiétait vraiment. Si un événement mauvais avait eut lieu, il fallait faire quelque chose.

Le commandant réagissait de manière plutôt étrange pour un supérieur. A l'extérieur, il se conduisait comme un homme normal. Son attitude interrogeait la demoiselle. Elle ne l'avait jamais vu ainsi. C'est à dire que ce dernier possédait un fort caractère. Son rôle de chef autoritaire représentait une importance crucial. Par conséquent son pouvoir se maintenait en ayant une si dure personnalité. Paptimus Scirocco rassura la jeune fille. Il lui expliquait , tout en ne détaillant pas, la raison pour lequel il venait de recevoir un message. Il se tenait informer de chaque affaire interne et externe. Donc ce dernier s'avérait très proche des activités suspectes ou simples. Leur regards se croisaient. Les yeux de la belle se détournaient. Elle n'aimait pas cette ambiance. Une curieuse émotion lui traversait le corps tout entier. Il s'agissait sûrement de cette méfiance qui persistait. Elle se rappelait de l'ancienne parole du chef. Ou voulait-il en venir par « je devrai attendre encore un peu avant d'occuper le plus haut rang » ?

Comme à son habitude, elle rêvassait, perdu dans ses pensée. L'homme en face d'elle arborait une posture très décontracter. Il était détendu.

"Belle journée, n'est-ce pas ? Le climat de la Terre est vraiment... atypique, pour nous qui sommes nés dans l'espace. Mais vous vouliez me parler, allez-y, je vous écoute."

Enfin cette fameuse discussion qu'attendait avec impatience la demoiselle commençait. Avant de s'exprimer, elle jetait un coup d’œil autour d'elle pour s'assurer que personnes ne les épier. Parmi les clients, il y 'avait un coupe de retraité, une famille nombreuses et une adolescente lisant un magasine. Rien de suspect pour l'instant.

« En effet, il s'agit d'une belle journée. Atypique ? Peut-être, après dire, je ne me suis même pas poser la question. Dîtes- moi Commandant, j'ai cru comprendre que vous étiez depuis longtemps informer de cette Guerre. Pourquoi faire un combat aussi inutile ? Est-ce la meilleur des solutions de vouloir exterminer les autres peuples ? Par autres peuples, je sous-entends ceux qui font la Guerre. Bien sûr je resterai fidèle à Requiem. Néanmoins notre nouveau souverain, comme je le considère, détient un jugement tout à fait compliqué de la situation.» Dit-elle en acquieça un léger sourire.

Ces remarques pouvaient soit agacé son supérieur, soit le rendre en colère. Une autre attitude de sa part aurai été surprenante. Ses réponses serviraient de repaire à Aria. Une chose était sûr, celui qui donne les ordres au Requiem paraissait véritablement menaçant. Du moins pour les Rebelle. De plus ces derniers qui luttent pour leur soi-disant idées de liberté ou autres s'efforcent seulement de reproduire les mêmes erreurs du passée.

La vision de Scirocco révélait un fragment de sa personnalité. Il était un homme réfléchit. Il avait raconté une part de vérité. Ces Guerres inutiles servaient uniquement de ressources pour ceux qui désiraient obtenir le pouvoir. L'autorité légitime sur un peuple entier correspondait à un titre alléchant. Certes celui qui dirigerai l'ensemble d'une population n'aurai plus de soucis. La famine, le désespoir, la mélancolie, la folie et d'autres mœurs du monde disparaîtraient pour cette homme ayant eut le pouvoir suprême. Les causes de ces Guerres faisaient office donc de couverture. Cette analyse s'approchait de la théorie du Commandant. Il avait donc avouer une vérité générale malheureusement. Il avait poursuivi en jetant à plusieurs reprises un regard à Aria, puis autour de lui. C'était une personne discrète. Il avait cité un détails intéressant. Son rôle était d'aider quelqu'un à devenir le leader ultime. La compréhension de Aria se finissait à là. Par rapport à Christian, selon Scirocco, celui-ci exigeait une progression de l'espèce humaine. Ou voulait-il en venir. Toujours le même problème. Ce souverain restait énigmatique.

Le commandant se balançait à sa chaise. Il s'amusait apparemment. Au alentours, chaque habitants de la terre s'occupaient. Un léger bourrasque vint caresser les cheveux court de la demoiselle. Elle frissonna de ce contact glaciale. L'air de la Terre influençait cette dernière. Il provoquait en elle, l'envie irrépressible de voyager. Toutefois abandonner son camps constituait une trahison. Non cette idée disparu aussitôt qu'elle était apparu.

« Je dois vous faire rire. Un second qui demande à son supérieur de la rejoindre dans un lieu pareille est totalement absurde. Je ressent une envie de me cacher. J'ai honte. Veuillez m'excusez de mon impolitesse. Je vous déranges en plein travaille. La prochaine fois, je m'efforcerai de pratiquer ma profession sans vous importunez. Merci de votre patience. Je suis d'accord avec ce que vous venez de dire. Par contre, lorsque je serai plus âgée, je me permettrai peut-être de vous rétorquez une réponse valable avec votre vision des choses. Si d'ici là, j'en juge que vous avez tort.»

Le vent se levait doucement. Les rues portaient peu de trace de la Guerre. Mais la tension chez les hommes pesaient. Une terreur imposante qui donnait un goût amer de la vie. La mort faisait peur et cela demeurera ainsi.

« Quant est-ce qu'on va être en paix ? Probablement dans l'avenir, n'est ce pas Commandant ? » Murmura l'adolescente d'un ton calme et reposante.

Le commandant avait aussi répliqué en lui demandant des renseignements sur les dernières activités de Requiem. La jeune demoiselle ne connaissait pas tous les détails. Toutefois grâce à sa curiosité, elle sut se tenir au courant. De plus étant une seconde, elle servait également d'assistance, voir de secrétaire. Il était important qu'elle sache ce qui se passait au sein de son camps. Elle demeurait calme. Ses bras se décontracter.

« Concernant le recensement tout se déroule à merveille. Puis au sujet des rebelles, aucunes nouvelles ou peut-être... une rencontre, du moins....j'en ai le pressentiment. Si vous voyez ou je veux en venir Commandant.» Murmura cette dernière.

Des nués grisâtre recouvraient désormais le firmament. Cette espace, elle le désirait de nouveau. Son ancienne colonie passait après. Une envie soudaine de parcourir l'univers la hantait. Son ancienne meilleur amie lui revenait à l'esprit. Et cette promesse...Elle ne la tiendrais pas.

« Le temps devient maussade. Que pensez-vous de retourner chez nous Chef ? »

Sa maison se situait au cœur de Requiem. Cela en valait la peine de vivre auprès de ses personnes ayant des origines diverses. Ce camps correspondait à une immense famille pour la demoiselle.

Paptimus écouta attentivement chaque mot de la jeune fille, la fixant de ses yeux doux. L'intuition de sa seconde au sujet de sa future rencontre avec quelqu'un éveilla sa curiosité.

"Vraiment ? Vous ... percevez cela ?"

Puis, la conversation arrivait à son terme. Scirocco se leva et proposa sa main pour aider Aria à se lever, en toutes bonnes manières.

"En effet, nous devrions rentrer au plutôt..."

Après avoir payé le garçon, les deux personnes quittèrent la terrasse, lorsque Paptimus s'arrêta en chemin, ayant reçu un autre message.

"Décidément, il nous arrive de tout aujourd'hui...

Venez avec moi."

Une voiture avec deux gardes du corps les attendait déjà au bout de la rue. Les quatre personnes prirent place et la voiture s'en alla.

Le trajet se déroulait dans le silence, lorsque Scirocco prit enfin la parole.

"Finalement, votre intuition était bonne, très chère."

Il sourit, un sourire inquiétant...

Aria et Scirocco vont dans "Interrogatoire d'un chef des rebelles".