~~ Présentation de Neo Almark, alias Zéro ~~
Nom : Almark, mais il ne s’en sert pas
Prénom : De son vrai prénom Neo, INRP il se fait simplement nommé Zéro
Date de naissance : 5 décembre CE 64 (date de mise en incubation)
Age en Mai CE 82 : 17 ans
Groupe sanguin : AB+
Gène : Cyber Newtype (si jamais problème il y a, Naturel)
Lieu de naissance : Laboratoire de clonage d’Aiolia Schenberg, localisation inconnue
Camps : Requiem
Métier : Pilote
Lien de parenté avec d'autres personnages : Clone expérimental de Ribbons Almark
Couleur des yeux : violet et temps normal, ses yeux deviennent rouge et s'ornent d'un étrange symbole lors d'un l’usage intensif de ses capacités de cyber Newtype.
Couleur de peau : ivoire
Couleur des cheveux : noir
Signes distinctif : Zéro porte un masque en permanence pour filtrer l’air environnant. Il possède également un Haro sophistiqué nommé NAVI qui lui servit d’éducateur durant de très nombreuses années.
Manga/anime/série d'origine de l'image de votre personnage: Zéro de Code Geass.
Description physique : Si il vous arrivez un jour la chance d’apercevoir Zéro sans son masque, ce serait un être à l’apparence angélique qui se dévoilerait devant vos yeux. En un mot fascinant, tant dans la grâce de ces gestes que dans la finesse de ses membres graciles, tout chez Zéro semble avoir été pensé pour séduire et corrompre. Sa peau d’ivoire, ses yeux sombres, ses cheveux d’ébènes. Un portrait parfaitement et intentionnellement archétypal conçu pour éveiller chez le spectateur une impression bien particulière, un portrait que bien peu de personne connaîtront. Du haut de ces 178 cm, Zéro n’a rien d’un colosse ou d’un guerrier, d’ailleurs sa force physique ne lui suffirait sans doute pas à vaincre le moindre soldat si jamais il ne venait aux mains.
D’un âge indéfinissable, Zéro semble à jamais figé entre deux âges, seuls ses yeux trahissent le temps indéfinis et considérable qu’il a vécu dans les ténèbres.
De par sa nature, Zéro souffre d’une tare génétique se traduisant par une grave mal-fonction corporelle. En effet ses concepteurs, bien que disposant du gène pur de Ribbons Almark, décrétèrent que l’original était imparfait, imprévisible et surtout trop enlisé dans ses objectifs personnels pour pouvoir être fiable. Ils altérèrent donc le gène espérant ainsi rendre le clone plus performant, et en un sens ils y parvinrent.
En plus des changements physiques que ces manipulations provoquèrent, Zéro dispose également d’un esprit beaucoup plus stable et mécanique que son original. De plus son conditionnement le poussant à la perfection fut un brillant succès devant le conduire à la destruction de toutes formes d’imperfection dont l’humanité fourmille.
Cependant, ces modifications s’accompagnèrent d’une perte de performance des capacités de Newtype de Zéro, ainsi que de l’apparition d’une affliction le dépossédant presque entièrement du moindre système immunitaire et le rendant vulnérable à la moindre maladie. Un tel défaut aurait pu être corriger par une thérapie appropriée, mais l’isolement que cette tare provoqua chez Zéro fut considérée comme un plus non négligeable limitant grandement les interactions du sujet.
Ainsi isolé, Zéro n’en serait que plus concentré sur sa fonction. Voilà pourquoi au final seul un casque respiratoire lui fut donné en plus d’un lourd traitement médical.
Descritpion psychique : A l’instar de son modèle, Zéro dispose d’un esprit de rouage et de métal qui, combiné à son sang-froid et son caractère hautain le rendent froid et minutieux.
Patient et calculateur, Zéro se plait à observer et manipuler les évènements à distance, il répugne à intervenir en personne dans des affaires devant le mêler à des êtres qu’il considère comme inférieur à lui.
Fier et arrogant, Zéro dispose d’un ego proprement ahurissant le conduisant souvent à sous-estimer ses adversaires et à n’utiliser qu’une partie de ses ressources avant d’être finalement acculé. Ce n’est qu’à ce moment précis qu’il utilisera sa malédiction, son talent de cyber-Newtype, ce talent qui bien que lui infligeant une douleur intense, lui permet néanmoins de se tirer de situation qui autrement seraient désespérées.
Redoutant ce pouvoir pouvant causer sa propre perte, Zéro n’a eu de cesse d’augmenter par tous les moyens possibles son potentiel et sa puissance, que ce soit par le biais d’un usage intensif de drogue et de fortifiant chimique, ou par son entrainement intensif.
Un tel pouvoir aurait pu suffire à un autre, mais dans sa folie Zéro ne se satisfaisait jamais du niveau atteint. Son but étant de devenir un être parfait, pour cela il ne s’arrêtera jamais. Quel que soit la puissance et le pouvoir qu’il obtiendra, il poursuivra encore et encore jusqu’à avoir atteint le plus haut sommet qu’il peut concevoir.
Mégalomaniaque, génial et narcissique, voilà de quoi résumer Zéro sur le plan mental. Une description qui ne doit pourtant pas faire oublier l’immaturité émotionnelle qui le caractérise également, ayant toujours érigé un mur entre lui et le monde, jamais son cœur ne battit pour autre chose que sa propre personne, ce qui le rend parfaitement ignorant des plus évidents sentiments et émotions humains. Ainsi dépourvu de la moindre compassion, de la moindre parcelle d’amour ou d’empathie, Zéro poursuit dans sa voie maudite telle une ombre s’enfonçant lentement aux travers des ténèbres. Plus mort que vif, poussé seulement par son ambition dévorante, c’est un monstre inhumain qui s’élance à présent à la conquête de l’univers. Et dans son sillage ne restera que le néant.
Histoire : Laboratoire de clonage d’Aiolia Schenberg, année inconnue :
Emergeant lentement des limbes sans fonds, je m’éveillais jeté sur les rives de la réalité par les vagues de lumières et de sensations qui fluaient et refluaient. En proie à la souffrance fulgurante de l’éveil, et à l’écœurement de la vie. Et c’est alors que je vis pour la première fois. A cet instant je n’avais pas la moindre idée de la nature du monde dans lequel j’émergeais, pas plus que je n’avais porté attention aux murs de verres qui m’entourait alors que je flottais dans un liquide chaud et transparent. Avec les secondes qui s’écoulaient, je remarquais le masque à oxygène qui me servait de moyen de respiration dans cet élément qui n’était pas le mien. Je remarquais également nombre de câbles de toutes tailles s’en allant de mon corps pour disparaître dans mon dos.
Etrangement je me sentais incroyablement bien dans cet environnement que beaucoup jugeraient atroce, un environnement qui m’avait vu naître, si le terme était bien pertinent dans cette situation. J’entendais des sons, des bruits, peut être des voix provenant de l’extérieur de ma cuve de maturation. Instinctivement je portai mon attention sur elles, cherchant à comprendre leurs dires. Hélas les sons étaient étouffés et lointains, ma prison de verre ne me permit que de comprendre quelques mots.
Ribbons Almark… Clone… Succès…Poursuite du plan…Soudain une silhouette apparue devant moi, s’avançant dans la lumière pale qui m’éclairait pour se définir de plus en plus clairement. Devant moi se dressait un homme chauve portant une barbe noir. Je ne le savais pas encore mais j’avais devant moi mon créateur.
« Bienvenue parmi nous mon enfant, tu arrives dans une époque bien troublée, une époque qui a besoin de toi. »L’homme posa sa main sur la surface vitrée tout en m’adressant un sourire affectueux que je ne compris pas. Cependant quelque chose en moi m’imposait de lui rendre son sourire sachant qu’il ne le verrait pas à cause de mon masque, quelque chose d’irrésistible me fit lever à mon tour ma main pour venir la poser contre la sienne, révélant ainsi la différence de taille entre moi et cet homme au regard bon.
« Il m’entend déjà, il réagit. Nous avons réussis mes amis, nous avons réussis. Libérez-le de sa cuve, son éducation et son entrainement peuvent maintenant commencer. »Une série de bips sonores et aigus se firent entendre alors que sous mes pieds s’ouvrait une trappe par laquelle s’évacua alors toute la chaleur qui m’entourait. Le monde réel, froid et pesant, m’apparaissait pour la première fois alors que je me retrouvais au contact du métal glacé et du verre qui m’entourait. Frissonnant et grelotant, je peinais à me mouvoir à cause de la nouvelle gravité ainsi qu’à cause de l’étroitesse de ma prison de verre. Dans un souffle d’air tiède, la cuve de verre s’éleva dans les airs, me laissant nue et grelotant devant cet homme qui m’ota alors mon masque ainsi que les câbles qui me parcouraient tout en posant une couverture sur les épaules.
« Bienvenue parmi nous Neo. »Complexe d'entrainement de Neo, lieu inconnu, année inconnue.
Encore ce rêve…Je m’éveillais à nouveau en proie à un étrange sentiment de malaise. J’avais encore rêvé du premier jour de ma vie, celui de ma rencontre avec cet homme au regard bon. Combien d’années s’étaient écoulées depuis ce jour ? Dix ? Vingt ? Cinquante ? Je n’avais jamais vraiment porté attention au temps qui passait, à l’intérieur de ces murs où le soleil ne perçait pas, sous la lumière blanche et froide des halogènes, le temps ne voulait plus rien dire. Ici il n’y avait pas de jours, pas de nuits, pas d’années.
« Hello Neo. »La voix aigu et familière de NAVI me fit tourner la tête dans sa direction. Sous les ordres de mon unique compagnon, les halogènes de ma chambre s’allumèrent de concert achevant ainsi de me réveiller.
« Bonjour, NAVI.
Tu fais encore ce rêve Neo ?
Encore oui …
Je vais augmenter ta dose, tu ne dois pas avoir ta concentration troublée par ton subconscient.
Ne t’en fais pas, rien ne saurait me détourner de mon objectif. »NAVI roula hors de son socle avant de s’envoler silencieusement pour venir interagir avec l'interface le reliant à l’ordinateur central contrôlant le monde miniature dans lequel je vivais.
Tout en commençant à retirer mon pyjama, je chassais de mon esprit cette sensation étrange que j’éprouvais à chaque fois que je songeais de nouveau à ce jour. Cette sensation de chaleur qui m’envahissait et me causant un nœud au niveau de l’estomac. Par habitude je ne remarquai même plus la froideur du sol éclatant et stérile lorsque je posa mes pieds sur lui et me dirigeai d’un pas rapide et agile vers la salle de bain. Ouvrant l’armoire à pharmacie qui me faisait alors face sous le miroir me revoyant mon image, je commençai le rituel que j’accomplissais tous les matins.
D’abord la pilule rouge, ensuite les pilules bleu et enfin la pilule jaune.Ce matin j’eu droit à une pilule jaune supplémentaire, surement dû à l’initiative de NAVI suite à mes déclarations matinales. Avalant machinalement les pilules comme à chaque matin, j'entrais par la suite dans la cabine de douche. Le doux murmure de l'eau se mêla alors aux bips et autres sons aigus témoignant de l’échange qu’avait encore NAVI et l’ordinateur central.
« Quel est le programme aujourd’hui NAVI ?
Tu commenceras avec une heure d’histoire de l’Homme, ensuite quatre heures de tactique de combat, puis une pause d’une heure, puis deux heures de simulation de pilotage, et pour finir trois heures de cours généraux.
Le programme est léger aujourd’hui.
Le reste de ton temps sera utilisé pour te faire passer différents tests médicaux.
J’aurai du m’en douter. »En effet si mon éducation était parfaitement régulière quant aux matières que j’apprenais, les examens médicaux eux semblaient intervenir de manière tout à fait ponctuel, sans doute encore une fois à la seule initiative de NAVI. Après tout, c’était lui et l’ordinateur central qui régissaient mon existence en ce temps-là.
Ainsi débuta mon programme, l’Histoire de l’homme n’était qu’un récit des principaux évènements ayant marqué l’histoire de ceux que je surnommais "les singes savants", une suite sans fin de conflit et de mort sans la moindre évolution si ce n’est dans les moyens toujours plus efficaces de tuer son ennemi.
« Cette logique m’échappe NAVI, pourquoi ces singes savants s’affrontent-ils perpétuellement tout en sachant que cela leur causera du tort ?
D’un point de vue purement logique, je dirais qu’ils se battent car chacun d'eux pensent que la victoire ne peut leur apporter qu’une meilleure situation.
C’est l’espoir n’est-ce pas ?
Logiquement oui.
Si chacun d'eux espèrent la victoire, alors le perdant sera malheureux. En somme la vision d’une meilleure situation personnelle passe toujours avant celle d’une meilleure situation générale.
Exact, cela dû aux divergences de point de vue.
Ces singes savants n’ont-ils jamais songé à uniformiser leurs points de vue ?
L’identité de chacun d’eux combinée à l’instinct de survie enraciné dans l’individu lui-même a toujours refusé cette idée. Chacun d’eux veut bien que les autres soit comme lui, mais aucun ne souhaitent devenir comme les autres.
Je vois. »Après l’histoire suivait les tactiques de combats et l’élaboration de stratégie en fonction d’une situation donnée. A chaque fois un nouveau scénario, à chaque fois des paramètres différents, certains connus, d’autres cachés, et à chaque fois un temps limité pour élaborer la meilleure réaction.
Installé sur mon siège de commandement, j’observais l’écran où défilaient en temps réel les informations et les statistiques composant mon épreuve actuelle.
Une bataille rangée hein ? Comme d’habitude mon camp est en infériorité numérique… Classique.La zone était vaste et l’ennemi patrouillait sans véritablement savoir où nous étions, ils nous recherchait au travers des ruines d’une ancienne ville terrestre. Ses forces étaient trois fois plus nombreuses que les miennes et son armement dépassait de loin par sa puissance et sa portée celui que j'avais à disposition. Ajoutez à cela des convois de ravitaillements armés circulant dans la zone, j'avais là un scénario que le singe savant lambda aurait qualifié de sacré guêpier.
Dans ce cas allons donc leur emprunter du matériel.Nous avions un avantage, nous connaissions le terrain beaucoup mieux que nos assaillants, les souterrains, les égouts, autant de voies empruntables que l’ennemi ne devait même pas soupçonner. De plus, grâce à une carte intégrale du champ de bataille, je disposais d’un point de vue globale de la zone et cela en temps réel, un atout inestimable dans l’élaboration de stratégie.
Dans le cas d’une force plus nombreuse et plus puissante affrontant une force réduite et sous-équipée, l’ennemi se scindera en différent groupe afin de nous localiser plus rapidement, une fois ceci fait ils communiqueront notre position aux renforts qui accourront au point de rencontre. Une stratégie comportant pourtant des failles que j'allais exploiter.
« Groupe A, allez en point E-65 et restez-y en stand-by. Groupe B, allez au point G-50 et faite face à l’Est, à mon signal vous tirerez sur les piliers vous faisant face. Groupe C, avancez de 300 mètres et engagez l’ennemi avant de vous replier en point D-65. Groupe D, allez au point J-40 et cachez-vous sous la voie de chemin de fer n°8. »Ainsi débuta le combat, le groupe C fut le premier à ouvrir le bal avec un rapide échange de tir ayant pour effet d’endommager légèrement un Mobil Suit de l’unité adverse avant que celle-ci ne réplique à l’aide de ses armes à forte puissance. Le groupe C se replia alors comme je leur avais ordonné, un repli qui guida droit l’unité adverse dans mon piège car de l’autre côté du bâtiment, au travers des murs du building en ruines et invisible aux senseurs, se trouvait l’unité A.
« Unité A faite feu au point D-64 maintenant, unité C supportez l’unité A. »Ainsi tomba la première unité ennemie, sous une pluie de missile et d’arme à haute teneur explosive perforant d’abord la mince feuille de béton les séparant de mon unité A avant qu’au final, en un battement de cil, l’unité adverse soit entièrement anéantit sous un feu nourrit et concentré.
Si avec ça l’ennemi n’accourt pas, c’est qu’ils sont sourds.Que ce soit suite à l’appel de leur confères à présent éliminé ou suite au baroud d’honneur que j’avais fait sonner, les unités ennemis affluèrent par légion en direction du point D-64.
« Unité A et C, repliez-vous au point G-30 et empruntez le souterrain n°3 jusqu’à son embranchement avec le tunnel n°4. Unité B préparez-vous à faire feu. »Pressé et confiant, l’ennemi avançait en masse à travers l’étroit corridor des rues dévastées que leur Mobil Suit emplissaient. Au final ils arrivèrent par trois grands axes.
Hum, je m’attendais à pire…« Unité B, faite feu immédiatement. Unité A suivez le tunnel N°4 pour rallier le point I-37 et placez-y les charges. Unité C rejoignez l’unité D. Unité D interceptez le transporteur ferroviaire arrivant par ligne 8. »Instantanément l’unité B fit feu sur les fondations ouest du building leur faisant face, provoquant ainsi l’affaissement d’une partie de son socle. Leurs tirs attirèrent sur eux le feu adverse auquel ils n’eurent guère le temps de répliquer avant d’être totalement anéantit. Cependant leur tâche était accomplie, le bâtiment ainsi privé d’un pan de son socle s’effondra, entraînant dans sa chute pratiquement le tiers des forces ennemies restantes.
Deux pour douze… Tsss si ce convoi était arrivé plus tôt je n’aurai pas eu à perdre la moindre pièce de mon jeu pour le même résultat.Je n’aimais pas perdre, vraiment j’insupportais ça au plus haut point. Non pas que le sacrifice de mes unités me chagrine, simplement que concéder une victoire aussi insignifiante soit-elle à un adversaire me révulsait.
L’unité D intercepta alors le convoi armé en perdant un de ces membres mais obtenant par la même occasion un armement équivalent à celui de nos adversaires.
Tsss ils sont quatre et ils ne parviennent même pas à stopper un train sans perdre un de leur membres… J’imagine que le plan parfait n’est pas encore à ma portée. Enfin maintenant nous avons-nous aussi la portée et la puissance.Pendant ce temps l’ennemi s’était divisé en une série de petites escouades qui se dirigeaient à présent vers le point J-40 surement au courant pour le vol du contenu de leur transporteur.
Merci pour le cadeau, maintenant jouons à armes égales.En se divisant l’ennemi pensait avoir réagis de la meilleur des façons possible suite à la perte soudaine d’un tiers de ses effectifs ayant eu pour cause une concentration massive en un même point. Un raisonnement en apparence valable.
Mais quel que soit le nombre d’unité que vous ferez, au final pour nous engager tout en profitant de votre supériorité numérique vous devrez vous rassembler. Maintenant finissons-en.« Unité C et D tirez en point J-35, unité A faite exploser les charges et rejoignez le point K-30. »Deux autre unités ennemies tombèrent alors que l’unité A fit exploser la rue sur laquelle ils se trouvaient. Une autre unité ennemie ne tarda pas à les rejoindre tant elle fut assaillis par les tirs combinés des unités C et D bénéficiant tout deux du nouvel armement.
A armes égales, le nombre fait la différence. A présent il reste cinq choix à l’ennemi.Un signal sonore m’avertit de la réaction de mon adversaire. Devant les pertes catastrophiques qu’il subissait il choisit de se regrouper en amont, sans doute afin d'avoir le temps d'élaborer une nouvelle stratégie.
Maintenant c’est au tour du chasseur d’être chassé.« Unité C et D pourchassez l’ennemi, anéantissez les. Unité A allez au point K-35 et faite feu dès que l’ennemi sera à portée. Prenez-les en tenaille et frappez les forts. »La bataille était pratiquement terminé, il ne restait plus que trois unités ennemies ayant chacune quatre MS, j’étais désormais en supériorité numérique et j'avais l’avantage du terrain. La simulation s’acheva pourtant soudainement avant que j’eus le temps d’achever les survivants.
« Temps écoulé Neo, cinq minutes pas une seconde de plus. Ton résultat est de trente-six MS ennemis détruit pour trois MS alliés perdu. C’est encore insuffisant.
Je sais NAVI, je sais, si seulement j’avais eu accès à plus de temps ou à un meilleur équipement j’…
Ce ne sera jamais toi qui fixeras les règles dans une bataille réelle, tu dois arrêter de penser à tout ce que tu n’as pas et faire avec ce que tu as au moment donné. Certes l’interception du convoi d’arme t’a rendu égal à tes adversaires sur le plan de l’armement, mais tu as perdu près d’un quart de tes forces seulement pour cette entreprise alors qu’une tactique de guerrilla à plus long terme t’aurait évitée la moindre perte.
Mais en aurais-je détruit autant en seulement cinq minutes ? Le but d’une bataille et bien d’anéantir un maximum d’ennemi tout en minimisant au maximum ses pertes n’est-ce pas ? »NAVI ne répondit pas, bien sûr je ne pouvais pas deviner ses pensées simplement en le regardant immobile dans les airs, mais à cet instant précis il semblait… différent. Comme si ma dernière question l’avait bouleversé ou tout du moins surpris désagréablement.
« Assez de simulation d’affrontement pour cette fois. Tu vas te restaurer et te reposer un moment pendant que j’en profiterais pour te faire quelques analyses médicales de routines. »Tout en quittant le simulateur de bataille, je n’osais demander à NAVI ce qui semblait le préoccuper. Même au travers de ses yeux inexpressifs je pouvais sentir qu’il pensait à quelque chose, quelque chose qui l’obnubilait.
Le repas m’attendait à la même place qu’à l’habitude, encore une fois j’avais droit à deux soupes de couleur différente, l’une verte et l’autre rouge. Cela avait toujours été ainsi aussi loin que je m’en souvienne et à cette époque je n’avais aucune idée de ce que le reste du monde nommait nourriture. Ingurgitant rapidement mes breuvages ainsi que mes cachets, NAVI et moi allâmes dans la salle d’analyse entièrement automatisée où je pris place dans le scanner.
« Ça ne sera pas long Neo, ne bouge pas durant l’examen.
Oui comme d’habitude. »Encore une fois le vrombissement de l’appareil me relaxa, et alors que les minutes s’écoulaient je me mis à rêvasser doucement. Des images étranges me vinrent à nouveau à l’esprit, je voyais un salon inconnu où j’étais assis avec devant moi un jeune homme vêtu de blanc et aux cheveux bleu portant une paire de lunette ronde. Je vis ensuite une étrange et imposante sphère métallique encastrée dans le sol qui par endroit projetait de minces rayons de lumière tout en émettant divers bruits électroniques. Je n’avais pas la moindre idée de la signification de ces images, pas plus que de leur provenance.
Encore un rêve...Si seulement j’avais su à cette époque, peut être les choses auraient-elles étés différentes.
NAVI me réveilla alors à l’aide d’un stimulus sonore.
« Le scanner est fini, il reste la prise de sang et nous pourrons poursuivre avec les simulations de combat à bord d'un MS. »Si le scanner était plutôt une chose récurrente dans mon emploi du temps, les prises de sang étaient plutôt rares, voir rarissimes. Etait-ce dut à mon rêve ce matin ou à autre chose ? Je ne tirai rien de NAVI à ce sujet, il esquiva à chaque fois ma question. Décidément quelque chose le préoccupait, quelque chose de grave.
Toujours est-il que la suite de mon programme se poursuivit sans aucun changements.
Comme à chaque fois lors de mes simulations de combat à bord d’un MS, je devais diriger simultanément une petite troupe de MS satellites lesquels devaient protéger un MS principal auquel ils étaient rattachés. Un exercice extrêmement compliqué lorsque l’on savait que chaque MS comptait comme une unité distincte qu’il fallait diriger, faire réagir et faire combattre. Cependant cela faisait maintenant si longtemps que je faisais cela que j'en avais prit l'habitude. Ma troupe se mouvait avec fluidité et cohérence, pouvant à la fois faire bloc ou se séparer. Les frappes concentrées des membres de ma troupe parvenaient à détruire aussi bien les vaisseaux de guerre que les MS.
Si les ennemis lambda ne me posaient plus aucuns problèmes, il restait néanmoins le cas des ennemis de rang S, ceux dont le MS disposait de statistiques exceptionnelles.
Dans ce genre de situation l’inspiration des pilotes déterminait la victoire. Dans de tel affrontements les probabilités et les statistiques ne pouvaient plus être appliqué et seul l’instinct du pilote guidait la machine.
Viens mon joli, viens.Cette fois je devais affronter deux MS de rang B guidé par un MS de rang S visiblement tout trois équipé de manière différente. L’un des MS de rang B semblait spécialisé dans les attaques de longues portées et restait à l’écart tout en fournissant un soutien important à son unité tandis que son homologue lui semblait taillé dans une optique plus polyvalente. Enfin leur leader était quand à lui un MS à haute vitesse voulant apparemment en découdre avec sa paire de sabres laser.
Comme à mon habitude dans ce genre de situation, mon groupe de soutien se dispersa autour du groupe de tête ennemi qui engagea le combat avec eux tout en tentant toujours de m’atteindre directement.
Attention, si vous dépassez la ligne…Le MS polyvalent perdit alors son arme de tir alors que le tir d’une de mes unités vint faire exploser son arme maladroitement tendue vers moi. Tel était une de mes techniques favorite, encercler le MS adverse dans un cocon de tir lui laissant le choix quant à sa méthode de destruction, soit il se déplaçait et ses propres mouvements les détruirait, soit il se focalisait sur l’esquive et au final ne ferait que prolonger son agonie.
Esquivant les tirs longue portée lent mais très puissant de l’unité de soutien, je me plaçais de manière à ce que les propres alliés de l’ennemi deviennent mon couvert. Ce qui dans la plupart des cas suffisait à faire se déplacer l’adversaire qui pendant ce temps ne pouvait plus tirer qu'à puissance et précision réduite.
Etant donné ma mobilité, le plus grand danger est ce MS de rang S. Effectivement ses propulseurs combinés à son armement de corps à corps représentait la plus grande menace pour mon chef n’étant pas équipé pour soutenir un duel de vitesse.
Repoussant les assauts répétés du MS leader adverse par des barrages successifs de lasers entrecroisés, je ne cherchais là qu’à le placer de manière à réduire ses mouvements et ainsi supprimer l'avantage de sa vitesse. Tandis qu’il esquivait habilement mes tirs tout en reculant, son coéquipier à présent équipé de son bouclier et d’un sabre laser tentait de frapper mes unités satellites les harcelant comme autant de mouche bourdonnante.
En suivre une du regard vous condamne, n’en suivre aucune vous condamne également.Le voile noir et les nausées étaient des armes puissantes pour qui savait s’en servir, des mouvements successifs à haute vitesse et dans des directions opposées finissaient par casser la forme du plus endurant des pilotes. Seul les robots semblaient immunisés contre cette faiblesse inhérente à la chaire et fort heureusement ce simulateur prenait en compte ces effets-là.
Plus le combat durait, et plus les réserves d’énergie de mes unités satellites s’épuisaient. Chacune d’elles n’ayant qu’une autonomie limitée, il me fallait périodiquement les recharger en les faisant me toucher. Une sorte de contact remettant leur batterie à plein capacité, une règle étrange dont je ne comprenais pas l’utilité. Après tout cela ne se passait pas ainsi dans les vrais combats. Heureusement que mon chef semblait ne pas avoir ce problème et disposait d’une autonomie presque illimitée.
Ainsi jamais le temps n’était mon ennemi, au contraire il était même un de mes plus précieux alliés et mes stratégies en tenaient compte. Au bout de quelque minute le MS polyvalent ne parvint plus à esquiver aussi efficacement le déluge de tir que délivrais mes unités satellites survivantes, après son bouclier se fut au tour de sa jambe droite de disparaître victime d’un tir en provenance de son dos. Le reste du MS suivit dans la seconde alors que son point d'équilibre se trouvait bouleversé au point de lui procurer un handicap fatal. Il ne restait plus que le MS de rang S dont les réserves d’énergies ne semblaient pas se tarir non plus.
Il me reste six unités satellites, mon canon laser et nous sommes au niveau du sol. Je devrais pouvoir faire une attaque pyramidale.Ordonnant à mes unités satellites de faire feu sur le sol, une série de déflagrations propagea alors un épais nuage de fumée venant masquer la vision de mon adversaire et l’obligeant à se fier à ses senseurs.
Maintenant il n’a plus le regard en permanence sur le monde qui l’entoure. Le timing doit être parfait.Tout en suivant les mouvements du Ms de soutient qui continuait inlassablement son pilonnage d'une manière presque hystérique, je constatai avec amusement que le MS de rang S tentait l’approche la plus prévisible dans ce genre de situation en voulant sortir du nuage le condamnant à la défense. J’allais à sa rencontre tout en envoyant mes unités satellites sur deux axes pour le forcer à rester sur cette voie. Le MS de soutient se trouvait à présent sur ma droite et alors que le Ms leader adverse perdait dans le nuage un de ses bras suite à l’édification soudaine d’une toile de rayons vert sur son passage, je lâchais pour ma part mon canon en me jetant à la rencontre du bras toujours valide de mon adversaire qui me transperça l’épaule gauche tandis que je l'agrippais fermement.
C’est fini.Un signal sonore mit fin à cette brève rencontre. Alors qu’un point de lumière se dirigeait sur nous, j'activais de nouveau mes propulseurs latéraux gauches et nous fis faire un quart de tour tout en projetant mon ennemi en direction de cette lumière. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit avant de recevoir le tir de son coéquipier. La puissance de l’impact le fit fondre puis exploser sous mes yeux alors que j’entrais à mon tour dans le nuage de poussière afin d’y porter le coup final. Mon unité leader avait un bras inutilisable et avait perdu ses armes personnelles. Il ne me restait plus que mes six unités satellites.
Ce sera amplement suffisant pour en finir avec ce balourd.Il ne me fallut même pas une minute pour saturer la piètre tactique d’esquive et l’épais blindage du survivant d’un déluge de feu qui l’emporta entièrement. La simulation prit fin alors que NAVI venait à ma rencontre.
« Seize minutes et vingt-trois secondes pour annihilation totale, tu as perdu quatre de tes unités pour en détruire trois adverses, c’est très nettement insuffisant. Tu as pris trop d’initiatives, tes actes et tes stratégies n’étaient valables qu’à court terme, tu ne réfléchis pas assez vite et surtout pas assez loin.
J’essaie ! Mais les combats vont beaucoup trop vite et je dois aussi placer mes unités. Si toute pouvaient se déplacer sans mon aide je pourrais me concentrer sur ma stratégie. Pourquoi dois-je à chaque fois avoir une unité aussi vaste et composé de membre individuellement aussi faible ? Pourquoi ne puis-je pas avoir moi aussi un MS de rang S ?
Suffit Neo. Tu n’as pas à remettre en question la méthode d’entrainement. N’oublie pas que peut etre tes unités sont faibles si prisent une à une, mais ce n’est pas une à une que tu dois les conceptualiser, tu dois les voir comme un seul et même organisme luttant pour sa survie. Lorsque tu auras compris cela, alors tu n’en perdras plus aucune. »Facile à dire pour lui, jamais je ne l’avais vu combattre à ma place, et je me doutais bien de sa réponse si jamais je lui demandais de m’entraîner personnellement. Sans doute me répondrait-il qu’il n’était pas programmé pour ça.
Je ne répondis rien cette fois encore car je ne pouvais que lui donner raison sur un point, j’avais encore beaucoup de progrès à faire avant d’etre moi-même satisfait.
Ainsi s’enchaînèrent les simulations, chacune me mettant dans une situation différente mais avec la constante de mon équipe de départ.
Le reste de mon programme consistant en des cours généraux m’enseignant diverses matières à l’utilité douteuses, mon programme de la journée se termina alors que j’avais du supporter en silence un cours pratiquement douloureux au sujet de l’influence des rayons gamma sur la croissance d’une fleur appelé marguerite.
Comment peut-on s’intéresser à ça ?Encore une chose que ma logique ne me permettait pas de comprendre ni même de concevoir. Heureusement que ce n’était pas toujours le cas et qu’auparavant des cours de physique nucléaire et subatomique avaient retenus mon attention.
Ce fut donc après un programme plutôt court que j’allais me laver puis me restaurer. Ce qui une fois accomplis me lassait une heure de temps libre avant d’aller dormir.
Comme à chaque fois que j’avais du temps libre, je le passai dans la salle de visionnage où NAVI me montrait alors les cartes du ciel et des étoiles, la position des planètes et des colonies, et même parfois des plans de MS dont je devais ensuite trouver les points faibles et deviner leur spécialisation. Une notion de la détente qui peut porter à sourire, mais à cette époque la notion même de jeu m’étais inconnue.
Une fois l’heure passée, je rejoignis ma chambre avant de m’endormir subitement à l’audition d’un son familier qui m’endormait à chaque fois. Ce fut un sommeil sans rêves. A mon réveil commencerait un nouveau programme et ainsi de suite. Jusqu’à quand ? Je n'en savais rien.
Complexe d'entrainement de Neo, lieu inconnu, Juin CE 81.
Cette fois il y avait quelque chose de différent dans mon réveil, les lumières ainsi que NAVI ne m’accueillir pas comme à leurs habitudes. Seules les lumières de secours illuminaient la pièce de leur lueur faibles et pourpres alors que mon haro avait disparut de son socle et manquait à l’appel. Aussi loin que remonte ma mémoire c’était la première fois qu’une telle chose arrivait. Me levant d’un bond pour me diriger vers la sortir, la porte automatique ne s’ouvrit pas. Une étrange odeur provenait du couloir derrière elle, une odeur inconnue mais entêtante. Je décidais de sortir malgré cet obstacle, qu’importe si je devais détruire cette porte, je devais retrouver NAVI.
Faisant un rapide tour du matériel que j’avais à disposition, ce fut finalement un pied de chaise que j’utilisa comme levier pour pratiquer une ouverture dans l’encadrement de porte, une ouverture suffisamment grande pour que mes mains achèvent de pousser la porte dans son renfoncement pour me libérer un passage vers l’extérieur.
Je découvris alors un spectacle inédit me rappelant mes heures d’histoires de l’Homme, une partie du couloir s’était effondré bloquant entièrement le chemin menant à la salle de visionnage. La fumée présente dans l’air me fit tousser alors que j’appelais NAVI tout en me dirigeant vers la salle à manger. Je ne recevais pour réponse que le silence étouffant et le grésillement des systèmes endommagés qui parsemaient mon chemin. Toute l’installation menaçait à présent de s’effondrer ou de prendre feu. Un tel état ne pouvais pas être accidentel, il devait s’agir d’une attaque extérieure. Mais venant de qui ?
NAVI m’avait dit que personne ne savais pour ce complexe auto-suffisant, qu’il avait été oublié par tous. Apparemment il s’est trompé.Arrivant dans la salle à manger, je fus surpris par la présence d’une porte se trouvant là où normalement se trouvait un pan de mur à présent disparut. Derrière elle j’entendais comme une voix, une voix cybernétique et familière.
« NAVI ! »Me jetant sur la porte qui demeurait close, je me mis en quête d’un levier pour l’ouvrir, ce fut encore une fois un tube ayant du appartenir à une canalisation à présent détruite que j’extirpais des gravats constellant la pièce.
« NAVI que s’est-il passé ici ? Qui nous a attaqués ?
Je l’ignore, plusieurs impacts ont eu lieu au-dessus de nous, j’ai immédiatement rejoins l’ordinateur central mais après quelques minutes un impact fit s’effondrer la salle du générateur. Quelques secondes après le complexe fut privé d’énergie et depuis je suis coincé ici et l’ordinateur central ne répond plus.
Il faut sortir d’ici NAVI, le complexe risque de s’effondrer ou pire. Il est temps pour nous de partir. »Je pris l’absence de réponse du haro pour un oui. Ouvrant la porte nous séparant, je tombais sur une étrange salle dont l’un des murs était couvert d’écrans éteints ainsi que d’une multitude de boutons et de molettes. C’était sans aucun doute une salle de surveillance, mais plus étrange encore, il n’y avait aucune trace d’un quelconque terminal d’intelligence artificielle visible dans la petite pièce où se trouvait NAVI. Je ne portai pas grand intérêt à ce détail pour le moment. Seule ma survie m’importait pour l’instant.
« Comment pouvons-nous sortir d’ici NAVI ? Les portes sont toutes bloquées et le système de sécurité ne fonctionne plus lui non plus ?
Il ne reste que les conduit d’aérations, si le système de sécurité est effectivement hors service alors ils sont maintenant empruntables. »Logique et efficace, tel était NAVI, atteignant la grille d’aération se trouvant au-dessus de moi, il fut aisé de l’enfoncer pour finalement accéder au conduit qu’elle dissimulait. NAVI me passa devant pour éclairer notre chemin et nous guider dans notre périple tandis qu'a quatre patte je le suivais aussi vite que possible.
« Suivit moi vite Neo, aujourd’hui est le jour que nous attendions, aujourd’hui tu vas avoir l’occasion de me prouver que ta formation a porté ses fruits. Aujourd’hui le monde du dehors t’attend. Tu dois tout d’abords récupérer quelques affaires et pour finir ton dernier présent, ce qui sera ton MS. »Ainsi nous continuâmes notre chemin dans les conduits obscurs, cela ne fut pas facile car certains avaient été détruits ou obstrués, mais NAVI parvint à nous faire sortir de cet enfer. Enfin la lumière me parvint, la lumière du jour, celle que j’avais seulement vu dans des vidéos ou des images. Débouchant dans un couloir de métal grisâtre et rouillé, NAVI m’invita à le suivre à nouveau dans un autre complexe m’étant parfaitement inconnu, un complexe qui avait encore plus souffert de cette attaque. La poussière et les flammes étaient omniprésentes, il régnait ici une chaleur étouffante et je dus m’abaisser au niveau du sol pour ne pas m’évanouir.
« Tient bon Neo, nous ne sommes plus très loin de notre objectif. »Nous nous élevions, sans aucun doute nous progressions vers la surface tout en nous éloignant de la zone la plus endommagé, l’air devenait plus frais, plus sain, nous n’étions plus loin de la sortie.
« Nous y voilà Neo, c’est ici que tu vas renaître en tant qu’un être supérieur, un être qui balaieras la pourriture de l'univers. »S’arrêtant devant une étrange et imposante armoire métallique, NAVI en déverrouilla la serrure magnétique provoquant ainsi la lente ouverture de cette imposante structure. Les deux portes massives s’écartèrent dans un souffle révélant un uniforme bleu-roi veiné de dorures. Des bottes, des gants, une cape, une écharpe et un casque respiratoire venaient parachever cette panoplie qui une fois mise dissimulerait entièrement mon corps tout en me protégeant du monde extérieur.
« Endosse ton nouveau rôle Neo, endosse cet habit et deviens le purificateur, celui qui apportera le néant à tes ennemis, devient Zéro. »Tout en parcourant le vêtement des doigts, je sentis poindre en moi une excitation que je n’avais plus ressentit depuis…
Ai-je seulement jamais été aussi enthousiaste ?Je me débarrassai de mon pyjama blanc souillé par les cendres et la suie, j’endossai mon nouveau rôle avec fierté, Neo ne devait jamais réapparaître, je devais devenir un mythe, une idée, un symbole. Lorsque je plaça finalement le masque sur mon visage et sentit celui-ci se refermer derrière ma tête, je respirais pour la première fois au travers lui, désormais nous n’étions qu’un.
« Allons-y maintenant Zéro, ton MS t’attends.
Oui, et le monde à hâte de me découvrir. »Un modificateur de voix, ainsi même cela devait disparaître. Neo n'était plus et Zéro, le néant, avançait.
Ven 9 Nov - 22:51
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ce serait impeccable 