Gundam Seed Unlimited
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 Anivia Salender

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MessageSujet: Anivia Salender   Anivia Salender Icon_minitimeDim 23 Jan - 19:15

SALENDER Anivia
NOM: Salender.
PRENOM: Anivia.
DATE DE NAISSANCE: 05/Juin/CE52
AGE: 24 ans.
GROUPE SANGUIN: AB.
GENE: Naturelle. {Newtype}
LIEU DE NAISSANCE: Terre,ORB.
CAMP: Requiem.
PROFESSION: Conseillère personnelle de Ribbons Almark - Responsable de missions. [Rapport, bon déroulement.] - Elle est également chargée de veiller sur la santé morale et physique des pilotes, et possède notamment d’autres devoirs qu'il serait trop long d'énumérer. La femme à tout faire de Requiem.
VAISSEAU : Ptolemaios.
LIEN DE PARENTE AVEC D'AUTRES PERSONNAGES : Aucun.
ORIGINE DU PERSONNAGE : Kanuchi - Shirouki Tsubasa No Shou.



• What do you feel deeply ? -

Anivia est d’un sang-froid inégalable. Toujours calme et posée, cordiale, polie. C’est une jeune femme au tempérament de fer, Newtype accompli, inébranlable, aux pensées aussi mystérieuses que la grande cité Atlantide. Forte, courageuse, déterminée. Professionnelle, aimable, égoïste. Ces défauts, ces qualités, c’est ce qui caractérise cette jeune femme si singulière. Personnage énigmatique, obscure, qui aime mélanger eau et feu dans un esprit déjà complexe. D’une expression naturellement calme et sereine, parfois sévère, elle n’en est pas moins très gentille et chaleureuse. Un comportement qui en laisserait plus d’un perplexe… N’étant guère le genre de femme s’esclaffer de fureur bruyamment, ou de crier, elle est souvent froide et impassible lorsque la colère ou la déception l’habite. Élever la voix n’est pas vraiment son fort, à vrai dire, elle n’en a pas envie. Elle a pris conscience, lors de son enfance, que crier ne sert à rien. Elle est donc devenue une femme sévère mais gentille, froide mais compréhensive. Un mélange assez perturbant pour autrui. Son entourage se demande d'ailleurs souvent ce qu’elle pense réellement, étant extrêmement difficile à cerner… Peu bavarde malgré sa flagrante sociabilité, posée malgré un tempérament plutôt extraverti dans certain cas, indulgente mais extrêmement rigoureuse... Anivia est probablement la femme la plus contradictoire de toute la galaxie... Mais elle s'en remettra.

Entreprenante, elle ne fera jamais les choses à moitié. Elle aime que tout soit en ordre, que tout soit parfait. Elle déteste la médiocrité, exècre l’échec et les déboires. Un comportement qui lui apporte souvent bien des satisfactions, mais qui pourrait, comme l’envers d’une médaille, lui porter préjudice. « A vouloir trop bien faire, on finit par tout foutre en l’air. » Elle veut arriver à ses fins, ne jamais perdre un objectif de vue. Que ce soit pour une mission de la plus haute importance, ou pour une vulgaire tache telle que ranger des dossiers. Incroyablement dure avec elle-même, elle s’inflige une vie quotidienne truffée de stress, d’angoisse, et d’irritations perpétuelles mais dans laquelle, visiblement, elle se complait. C’est une drôle façon de vivre, mais une règle de vie pour Anivia.

Elle sait rester calme, certes, et possède un sang-froid hors du commun, mais s’énerve assez rapidement lorsque quelque chose lui déplait. Il n’est pas sans dire que lorsqu’un de ses subalternes lui annonce une nouvelle désastreuse, un échec, une fausse manœuvre, ou quoi que ce soit qui pourrait la mettre en colère, attendez-vous à une crise de nerf… Mais une crise de nerf flegmatique cependant. Cela donnera alors quelque chose qui vous donnera l’impression d’être le pire des imbéciles au monde sans pour autant vous sentir agressé. Elle est malgré tout encourageante dans ses sermons, fussent-ils aimable, ou non. Ce n’est pas un mauvais bougre, il faut juste essayer de la connaitre un peu pour savoir qu’elle n’a pas un mauvais fond. Ou tout du moins, qu’elle n’est pas profondément égocentrique et odieuse. Et vous comprendrez alors que lorsqu’elle vous accuse d’être un gamin dépourvu d’intelligence, bouché en plus d’être aveugle, et qui ait probablement été bouffon dans une vie antérieur ; elle ne le pense pas tout à fait. Ou tout du moins, rien qu’à moitié. Elle respecte ses supérieurs comme l’inverse, mais n’hésite pas à réprimander les deux. Après tout, le concept de la dimension « je respecte mes supérieurs mais j’ai le droit de blâmer mes subalternes » n’est pas quelque chose qu’elle respecte et qu’elle conçoit. Elle estime tout le monde sur le même pied d’égalité, mais se retient tout de même de traiter Ribbons d’imbécile, de buse, ou d’ignorant bête et bouché. Elle a beau respecter ses propres idées et ne pas avoir peur de la mort, elle tient à la vie, et se contente quelque fois de le réprimander subtilement par des conseils avisés.

Éprouvée, elle n'a donc pas peur de la mort, elle n'a pas peur non plus des batailles ou de la souffrance. Elle avait peur de l’échec, peur de perdre, de LE perdre. Cependant elle a perdu. De cela découle cette crainte de la défaite, transformée en haine. C'est quelqu'un d'extrêmement têtu et, ainsi, elle s'expose à de nombreux danger sans pour autant en avoir conscience, rien que pour réussir. Et on y revient encore, à cette manie de tout contrôler, de gagner, et à cette phobie de l’échec. Cela va sans dire que cet aspect de sa personnalité occupe une place dominante chez la jeune femme, qui ne se dérange pas à le cacher. Très portée sur l'ironie et les sarcasmes, elle ne se retient pas de faire des piques à bon lui semble, même à son supérieur. Mais cela n’a souvent qu'un seul but : Détendre l'atmosphère, celle-ci souvent tendue et glaciale sur le vaisseau. Charmante mais énigmatique, elle arrive sans problème à se faire aimer, apprécier. Et c’est une qualité très importante pour le poste qu’elle occupe au sein de cette organisation terroriste : Elle est un peu le médiateur entre toutes ces têtes brûlées, cinglées, ou quoi que ce soit d’autre. Ce qui ne lui déplait pas, bien au contraire.

Aimable, elle serait à l’écoute de n’importe qui. Intelligente, et particulièrement soucieuse de la santé morale des membres de Requiem, c’est un peu le « psychologue » de la troupe. Ce n’est pas forcément dans son caractère, mais elle a appris à devenir ainsi. Même si la plupart des membres n’ont visiblement aucunement besoin d’un psy, le rôle qu’elle joue est probablement plus important qu’ils ne le pensent. Les humains ont besoin de ca. C’est un avantage pour elle, et pour les autres. Elle est assez dure, mais sait se montrer compréhensive. Sans tomber dans l’excès, elle est une virtuose dans ce domaine. Elle se montre très douée pour les sermons, les conseils essentiels, sans pour autant se faire aider de ses compétences de Newtype, aussi importantes soient-elles.

Outre ses caractéristiques flagrantes, si on creuse un peu plus, on peut découvrir un être égoïste, meurtris, et profondément blessé. Un petit être fourbe, souffrant de caprices puérils. Une vermine, agonisante et rongée par la pure et simple Haine avec un grand H. Quelqu’un d’étrange, possédant une morale peu courante. Une bête ayant perdu ses sens, ses repères, la raison même de vivre lui est devenue inconnue. Anivia n’a plus aucune raison d’être, seule la curiosité lui permet de rester en ce bas monde qu’elle méprise tant. Elle tient à la vie pour la découverte, l’excitation. Elle se contre fiche des humains, elle n’apporte strictement aucune importance à la « race des hommes ». Elle se passionne pour elle, et en a peur à la foi. Elle a peur des hommes. Des femmes, des vieux, des bébés. Elle trouve ce monde barbare, les hommes se comportent comme des barbares. L’humanité toute entière l’effraye.

« Je nous hais. Je ne nous supporte pas, nous les hommes. Nous détruisons tout ce que nous touchons, et nous salissons ce que nous n’arrivons pas à détruire. Rien n’échappe à notre inconcevable capacité de souillure. Je nous trouve prétentieux, suffisants, fiers d’être humains. Nous ne sommes dignes de rien, ne respectons rien. Nous sommes tous fous. J’ai peur des soldats, des marchands, des mères et de leur bébé. J’ai peur des malades et des médecins, j’ai peur de ceux qui me veulent du mal et de ceux qui me veulent du bien. Nous sommes incapables de nous comprendre les uns les autres et nous courrons à notre perte. Je ne suis pas fière d’être humaine et j’ai peur, très peur de mes semblables. »

Jeune femme charmante, méprisable et compliquée. Anivia fait preuve de conviction mais n’est convaincue de rien. Sa manière d’agir et de vivre sont en parfaite contradiction, et pourtant, c’est pour elle une logique implacable que même le plus grand des génies aurait du mal à comprendre. Anivia est à part. Elle n’est pas comme vous.



• What do you looking for ? -
Anivia n’est pas banal. A vrai dire, son physique reflète ce qui pourrait être, sans doute, une partie de sa personnalité. Comme tout le monde, d’ailleurs. Seulement c’est peut être chez elle, un peu plus prononcé. Mais elle n’a pas toujours été telle qu’elle est aujourd’hui. Elle a changé de style autant qu’elle à changer de style de vie, autant dire beaucoup de fois. Mais avant de m’avancer dans ces gouts vestimentaires et physiques passés, je vais décrire celui qu’elle arbore aujourd’hui.

Son corps, lui, a évolué comme toutes femmes normales. Deux jambes, deux bras, un nez, une bouche, etc…. Bref, sur ce point là, on est certain ou presque que c’est un humain. Vient après la poitrine, les hanches marquées, les jambes longues et fines qui prouvent bel et bien son appartenance à la gente féminine. Jusque là, au moins, on est fixé. Mais j’avoue que ce paragraphe ne sert à rien. Passons.

Anivia est plutôt jolie, dans son genre. Mais disons que si son physique ne fait pas tout le boulot, elle sait se donner du charme. Elle possède un corps mince et élancé, une silhouette longiligne, voire filiforme. Elle n’est pas très grande cependant, ses jambes sont extrêmement longues et fines, tout comme ses bras, ce qui, nue, lui donne plus un air d’une anorexique dépressive qu’un mannequin de lingerie. Elle possède malgré tout de petites mains dotées de doigts longs et fins, ainsi très habile de ses petites minettes, elle est précise dans tous ces gestes. Autant son corps lui procure une allure élégante et gracile, autant il lui confère une apparence fragile, légère, qu’on peut balayer d’un revers de la main. Mais cette apparence lui plait, elle aime paraître ce qu’elle n’est pas. Pour continuer dans cette voie, sa poitrine n’arrange rien à cette impression. En fait, on pourrait tout à fait dire qu’elle a gardé une poitrine d’adolescente, ne sortant malgré tout de la jeunesse dorée que depuis peu. Ronds, agréables à regarder, mais sans plus. Elle n’a pas hérité d’une poitrine généreuse mais se contente d’une poitrine menue mais belle. Quant à sa peau, elle est d’une pâleur déconcertante. Un teint laiteux, beau certes, mais qui la fait souvent passer pour malade. Ce qui, d’après la jeune femme, n’est jamais le cas.

Le reste de son anatomie à éprouver beaucoup de changement, dont ses cheveux. Lorsqu’elle était jeune, rebelle et étrange, elle possédait des cheveux bleu-marine longs jusqu’aux cuisses. Ils n’étaient pas raccords, rien n’était droit, la plupart de ses mèches étaient effilées, chaque cheveux comprenait une fourche. Elle paraissait sauvage, totalement en marge de la société. Elle ne se maquillait pas, portait des vêtements tout ce qu’il y a de plus banal, se contrefichait de tout ce qui pouvait la rendre belle. En grandissant, sa chevelure à changée en fonction de son caractère. Aujourd’hui, ils sont plus clairs. Bleu turquoise par moment, bleu ciel par d’autre. Toujours aussi long, ils ont cependant fortement changés d’allure. Toutes ses mèches, sa frange, sont en parfaites harmonies. Rien ne doit dépasser. Une fourche, un épi, on en voit plus. Des cheveux soyeux et lisses comme des baguettes, tombant en cascades sur ses fines épaules.

Quant à son visage, il est très fin, presque trop. Il n’est pas marqué, et ne souffre que d’un seul et unique maquillage : Du rouge tout autour des yeux. Un maquillage peu banal que la jeune femme apprécie très particulièrement. Cela fait ressortir ses yeux d’husky, des yeux bleus clairs, presque blanc. Trop clairs. Elle essaye donc d’attirer l’attention sur autre chose, le but du maquillage étant celui là. Mais à vrai dire, ca fait plutôt l’effet inverse. Possédant de grande paupière et de fins sourcils, il est difficile de ne pas croiser ce regard de glace. Dotée d’un petit né en trompette et de lèvres très fines, elle a un beau visage en somme.

Quant à ses gouts vestimentaires… à l’âge de 16 ans elle aurait arboré un style de garçon manqué, ne se souciant en aucun cas des habits qu’elle portait. Aujourd’hui, elle porterait plutôt des vêtements peu communs, voire excentriques sans l’être de trop. Des uniformes blancs cassé ou noirs, originaux, certains classes. Il lui arrive, dans la plupart des cas, de mettre jeans, top blanc et cravate. Et ca lui va bien.




• You're NOT invited to know. -


Anivia est née d’une famille banale. Un père ordinaire, une mère au foyer, un grand frère aimable. Anivia est née dans un quartier banal, peuplé de gens communs et ennuyeux. A peine avait elle respirer de ses poumons, à peine venait elle d’être agressée par ce monde lumineux et froid qu’elle le détestait déjà. Elle voulait retourner dans le ventre de sa mère, elle ne voulait pas être parmi ces gens. Elle avait peur. Elle suffoquait. Elle était furieuse, en colère, elle criait de toute ses forces pour qu’on lui rendre ce milieu chaud et tranquille. C’est à croire que sa colère avait fait mouche, car ce jour là, en donnant la vie, sa mère est morte. Était-ce une vie pour une vie ? Est-ce que la fureur du bébé aurait déclenché la colère des Dieux ? Quoi qu’il en soit, elle ne s’en est jamais voulu. La culpabilité, c’est pas son truc. Si sa mère était morte, c’est qu’il devait en être ainsi. Elle fut la seule, tout au long de sa vie, a ne pas partager le chagrin de sa famille pour cette femme qui lui avait donné la vie.

Elle s’en fichait éperdument.

Elle vécu tout à fait normalement, comme une petite fille terriblement banale jusqu’à ces sept ans. Elle se demandait pourquoi elle s’ennuyait autant à l’école. Pourquoi méprisait-elle tant son père. Pourquoi ses amis l’énervait. Pourquoi était-elle ainsi ? C’est de part ses questions qu’elle commença à s’intéresser aux coordinateurs. Être génétiquement modifiés, étant visiblement plus forts, plus murs intellectuellement, plus rapide, plus futés, etc.… Elle espérait, au fond, en être une. Elle espérant tant avoir été adoptée, être un coordinateur ! Ça expliquerait un tas de chose... Après tout, elle était très naïve à l’époque. Elle ne restait plus que sur l’ordinateur. Elle savait que le premier coordinateur avait été assassiné un an après sa naissance par un naturel jaloux. Les hommes sont vraiment tous débiles, se disait-elle. Elle ne vivait plus que par les coordinateurs, les coordinateurs par ci, les coordinateurs par là. Son frère, huit an plus vieux qu’elle, était la seule personne pour qui elle n’avait ni mépris, ni dégout. Elle adorait son frère ainé. Lui, n’était pas idiot. Lui et lui seul.

Elle découvrit quelque année plus tard que ce n’était pas elle la coordinatrice, ce n’est pas elle qui avait été adoptée mais bel et bien son frère. Étrange retournement de situation que la jeune fillette appréciait. Elle adulait son frangin d’autant plus, et se fichait désormais d’être coordinatrice ou non. Tout lui était inutile, inexistant, totalement dépourvu d’importance mis à part lui, son frère aîné. Malgré tout, elle s’ennuyait à mourir. Toujours et depuis toute petite, elle mourrait d’ennui à chaque seconde qui passait. Elle prit alors de drôles de... Résolutions. Ainsi, à l’âge de onze ans, elle mit le feu à son école. Elle voulait tester le cocktail molotov. Manipulatrice dans l’âme, elle trainait ses soi-disant amis dans des situations périlleuses, horribles et glauques pour savoir jusqu’ ou l’homme était capable d’aller. Soit pour sauver la vie d’un de ses congénères, soit pour de l’argent. Elle se rendit bien compte que, même petit, l’être humain est lâche et cupide. Mais cela ne lui suffisait pas, elle s’ennuyait toujours. Alors elle s’attaqua aux adultes. Extrêmement mature pour une fillette de maintenant douze an, elle faisait vivre un calvaire à ses professeurs, les menaçait de mort sans plus de conviction, et entraina son père en enfer. Son père était un homme respectueux, gentil, mais extrêmement faible. Il se faisait marcher sur les pieds par tout le monde, y comprit par sa propre fille. Son frère était déjà partit de la maison lorsqu’elle fit le tyran avec son géniteur. La torture physique et mentale, elle la testa sur son propre père. Il devint paranoïaque, alcoolique et se mit a développer une pathologie proche de la schizophrénie peu après qu’Anivia ait cessé d’en faire son souffre douleur. Elle avait tout testé. Rien ne l’amusait, rien ne lui laissait le moindre plaisir. Elle n’aimait rien et n’avait envie de rien.

A quatorze ans, son père qui était lentement revenu des abysses l’envoya de force dans un centre psychiatrique, assurant que sa fille avait besoin des plus grands soins possible. Il prétendait qu’elle était folle. Elle était surtout bonne comédienne. Elle ne resta là que trois mois. Rien n’avait prouvé durant son séjour qu’elle fût psychologiquement instable. Elle était même très intelligente, disaient les médecins, et d’une rare gentillesse. Lors de son retour, on lui apprit la mort de son père. Un suicide. Elle avait sourit et prétendait désormais être placée sous la tutelle de son frère, majeur. C’était le plus beau jour de sa vie.

Elle vécut quatre ans avec son frère. Elle en était folle amoureuse, et faisait tout pour lui faire plaisir. Elle n’avait jamais parut aussi normale de toute sa vie. Elle en devint aimable et chaleureuse, et s’étonna à regretter ce qu’elle avait fait étant gamine. Elle devenait peu à peu une jeune femme responsable, droite. Elle n’était plus l’animal farouche, sauvage et insensible qui avait réduit tant de vie à néant. Elle était heureuse, mais totalement vide. Elle haïssait ce monde. Elle méprisait les hommes. Elle s’ennuyait terriblement. Même son frère n’arrivait plus à combler ce manque, mais il lui permettait au moins de supporter dans cet univers qu’elle détestait… Mais quelque chose allait tout changer.

La guerre avait éclaté, entre naturels et coordinateurs, l’année de ses dix-huit ans. La guerre ! Anivia, pour la première fois de sa vie, était surexcitée rien qu’à prononcer ce mot. La guerre. Voilà ce qui manquait. Sa vie lui paraissait déjà moins terne et vide de sens. Elle adorait être spectatrice de cette frénésie, de cette boucherie qui se propageait partout dans le monde. C’était un poison dont elle avait besoin. Mais la paix revint très vite. Elle en profita pour terminer ses études brillements exécutées, et dans un temps record qui plus est. Elle en profita également pour se marier à son frère, qui maintenant, ne l’était plus, bien évidemment. Elle l’avait enfin pour elle toute seule. Elle pouvait encore sourire de sa présence, et l’aimer comme jamais. Cependant son mariage ne fut que de courte durée, et sa seule raison de vivre disparue du jour au lendemain. Un simple accident de voiture, en revenant du boulot. Quelle mort idiote, pensait-elle. Elle ne pleura jamais mais n’en pensait pas moins. Elle avait perdu le seul homme qu’elle respectait. Elle avait perdu son amour. Elle s’était battue pour l’avoir, pour le persuader toute ses années qu’elle n’était pas qu’une sœur à ses yeux. Elle l’avait eu et elle l’avait perdu. Elle avait perdu.

Lors de ses vingt et un ans, et à la reprise de la guerre pour le plus grand bonheur de la jeune femme, elle fut engagée comme scientifique au Blue Cosmos, ou elle se chargeait, comme bien d’autre, de transformer des enfants en machine à tuer. Cela ne lui plu guère de temps, et elle partit bien vite avant de se retrouver à confectionner des machines de guerres, robotique cette fois, pour le compte d’ORB. Rien de tout ca ne lui plaisait vraiment, mais étant extrêmement douée, elle ne pouvait se passer d’apporter sa touche personnelle à une guerre qu’elle espérait voire durer. Mais encore une fois, une année suffit pour qu’une pseudo paix revienne. Anivia était profondément en colère. Elle était ennuyée et énerver de tout ces politiciens, de Lacus Clyne, de Cagalli Yula Atha, et de toute cette populace naïve. Elle n’arrivait plus à vivre parmi ses semblables. Rien ne l’intéressait plus que la guerre. Rien ne l’occupait plus que ca.

La guerre revint, et l’occupa pendant un an pour disparaitre encore une fois. Cependant, cette fois ci, elle était blasée. Elle n’était pas satisfaite. Comme si elle n’était pas survenue. Elle était lassée de ces guerres éphémères. C’était beaucoup trop répétitif. Il n’y avait aucun changement. L’homme était donc si peu inventif ? N’avait-il donc plus aucune idée ? Jamais elle n’avait été si irritée. La paix dans laquelle elle vivait ne pouvait pas durer, elle n’avait jamais duré. Qui donc reprendra le flambeau de la guerre anti-coordinateur ou vengeance contre les naturels ? Il n’y avait que ce genre d’idées dans ce monde corrompu par l’espèce humaine. Rien d’autre.

Cependant, elle n’allait pas s’arrêter de vivre pour autant. C’est donc d’une manière un peu particulière qu’elle atterrit dans les bras du terrorisme et à sa tête, Ribbons Almark. Cette idée lui déplaisait et lui plaisait en même temps. C’est ainsi qu’à vingt-trois ans, la jeune femme était devenue terroriste. Cela ne lui fait pas grand-chose. Désormais elle vit pour vivre. Elle n’a plus aucune ambition, et est décider à comprendre pourquoi, depuis si longtemps, elle ne se contente pas de ce monde. Elle essaye, entre autre, de retrouver un sens à sa vie. Elle n’est pas persuadée de le trouver là. Mais c’est mieux que de ne rien faire du tout.

La plupart des personnes ayant un parcours de vie, et non d’esprit, similaire au sien aurait ne serait ce que quelque remord à participer à une telle organisation. Une organisation qui verse le sang de millier d’innocent. Pas elle.

Elle s’en fiche éperdument.




Dernière édition par Anivia Salender le Sam 12 Fév - 9:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Anivia Salender   Anivia Salender Icon_minitimeMer 9 Fév - 18:17

Double-post pour dire que j'ai enfin fini.
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MessageSujet: Re: Anivia Salender   Anivia Salender Icon_minitimeMer 9 Fév - 18:48

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