Journal de Leos Aroi
Première Partie
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CE 30 : L’intolérance vis-à-vis des Coordinateurs devient de plus en plus importante. Les premières attaques ouvertes à leur égard ont lieu.
CE 36 : Naissance des parents de Leos Aroi.
CE 40 : La première génération de Coordinateurs née en secret démontre ses capacités à surpasser les Naturels sur de nombreux plans physiques et intellectuels. Les tensions augmentent.
CE 41 : Les mariages entre Coordinateurs de la première génération démontrent l'hérédité de la manipulation génétique.
CE 45 : La population de Coordinateurs est estimée à 10 millions.
Les premiers attentats terroristes ont lieu contre PLANT. N'ayant aucun moyen de se défendre (ni autonomie politique ni militaire) les coordinateurs présents deviennent de plus en plus anxieux.
CE 55 : Le Protocole Torino est adopté interdisant les manipulations génétiques sur Terre.
Les tensions avec les Coordinateurs empirent. Les derniers quittent la Terre pour l'espace.
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12 Juillet CE 56 : Naissance de Leos Aroi. Je respire avec mes propres poumons pour la première fois. Je suis sur la planète bleue. Mon père, ce grand soldat, a peur de me casser si il me tient, ma mère en rit, tout est beau.
CE 62 : J’ai 6 ans, papa n’est pas souvent à la maison, il se bat pour protéger notre belle planète celons ma mère. Parfois, je me fais mal, elle me serre alors dans ses bras, me murmure des douceurs à l’oreille, je me calme, mes larmes disparaissent, sa chaleur me réconforte à chaque fois. Ma maman, je l’aime.
Quand papa rentre, il joue avec moi pendant des heures, il ne fait pas beaucoup de câlin, mes son sourire et son regard me suffisent, il est là, ça fait du bien, dommage, à chaque fois il doit repartir.
CE 64 : Papa rentre de moins en moins souvent, et quand il est là, il ne joue pas, ou peu. Son sourire s’est effacée, les combats l’ont fatigué, j’ai l’impression que mon père est vieux, pourtant, ma mère est du même âge et me parait jeune. La guerre la fait vieillir, à cause d’elle, papa ne s’amuse plus avec moi.
11 Octobre CE 66 : J’avais 10 ans, quand mon père rentra en larmes. Maman, elle ne reviendrait jamais. Je passe mon temps à pleurer, mais elle n’apparaît pas pour me réconforter. Papa à cesser ses allers-retours vers l’armée, il reste à la maison pour s’occuper de moi. Je n parle plus à personne, avec quelques signes et sourire, j’arrive à me faire comprendre, mais seul mon père entends ma voix, quand nous sommes seuls. A l’école, j’ai cessé d’écouter les professeurs, je n’ai plus envie de ramener de bonnes notes, maman n’est plus là pour m’en féliciter, et je n’ai pas envie d’embêter papa, il est toujours perdu dans ses pensées.
12 Juillet CE 67 : Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Papa m’a offert une superbe boussole en argent, mais maman n’est pas là, je n’ai pas le cœur à tout ça. Elle me manque.
CE 68 : Blue Cosmos gagne du terrain. Les persécutions des derniers Coordinateurs sur Terre continuent. Ils immigrent tous sur PLANT. Pour moi, ça ne change rien, je suis un naturel je reste sur Terre, à la campagne où j’ai toujours vécu.
14 Février CE 70 : Saint Valentin Sanglante : Bien que les MS de ZAFT parviennent à repousser l'Alliance, la colonie Junius Seven est anéantie par un tir de missile nucléaire. 243 721 personnes sont tuées.
Je suis jeune, très jeune, et pourtant, je trouve les actions de l’Alliance vraiment stupide. Bombarder les coordinateurs ne prouvera en rien leur supériorité, au contraire, en agissant ainsi, il ressemble à des animaux peu futés qui foncent tête baissée. Mais tout cela ne me concerne pas, je vis sur Terre, je suis un naturel.
01 Avril CE 70 : Crise du Poisson d'Avril, Opération Ourobouros - ZAFT installe ses Neutron Jammer sur Terre stoppant toute utilisation de la fission nucléaire et entrainant de lourdes pertes énergétiques à l'Alliance. A cause d’eux, parfois, ma veilleuse s’éteint le soir, et papa rage à cause des coupures de courant de la journée. Ma langue commence à se délier, je parle avec de plus en plus de monde.
15 Avril CE 70 : Une fois, j’ai sortis papa de ses pensées. Il m’a dit quelque chose d’étrange « Ne t’inquiète pas, bientôt nous serrons loin des combats. » Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire, mais je n’ai pas voulu le contredire. Nous n’avions jamais été très proche des combats, et pourtant, la guerre avait pris ma mère, ça me suffisait pour vouloir m’en éloigner encore plus, avant de perdre quelqu’un d’autre.
Mai 70 : Papa s’absente de plus en plus souvent, parfois je ne le vois même pas rentré. Quand je lui demande où il va il me répond « Préparer ton avenir. » A chaque fois, mon regard interrogatif ce pose sur lui, et il m’ébouriffe les cheveux pour ne pas avoir à m’expliquer, avant d’aller se faire un café.
Juillet CE 70 : Je me suis fait des amis sur Terre, ils n’aiment pas les coordinateurs, je trouve ça stupide mais je le garde pour moi, préférant éviter les ennuis je me contente d’esquiver leur conversation sur le sujet.
25 Août CE 70 : Quand je suis rentré au soir, papa préparer ses valises, il s’est tourné vers moi en souriant comme il n’avait pas sourit depuis longtemps. Il m’a demandé de faire de même et de dire au revoir à mes amis, nous partions loin de la guerre !
26 Août CE 70 : J’ai passé la journée à dire au revoir à mes amis, mon départ ne les inquiète pas, limite il s’en fiche. Moi tant que je suis avec papa, ça me va. Un dernier signe de la main, et je rentre chez moi. A l’époque, je pensais que je reviendrais vite, et qu’ils ne s’inquiétaient pas pour cette raison, j’avais tords, je n’étais pas prêt de revenir.
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30 Août CE 70 : Nous avons embarqué sur un énorme vaisseau, on nous a installés dans une cabine, papa et moi. Il m’a dit de m’installer, alors j’ai sortit mes affaires, j’ai rangé mes vêtements dans les tiroirs, et j’ai posé la photo de papa, maman et moi sur ce qui semblait me servir de table de nuit. J’ai sourit en la regardant, nous étions si heureux à cette époque.
31 Août CE 70 : J’ai 14 ans depuis plus d’un mois, et papa m’explique enfin ce qui se passe : nous partons dans l’espace pour fuir les PLANTs, la Terre, et la guerre qu’ils livrent depuis pas mal de temps. L’idée me plaît, je pars à l’aventure dans l’espace.
01 Septembre CE 70 : Le vaisseau d’Aeolia Schenberg décolle avec de nombreux passagers, tous souhaitant fuir la guerre. Je suis l’un d’eux.
A travers les quelques vitres que j’ai réussi à atteindre malgré la foule qui si agglutinent, je regarde la Terre s’éloigner, sa couleur bleue est vraiment magnifique. Un peu plus loin, j’aperçois la Lune encore une fois, la dame blanche continue de dormir paisiblement dans le ciel étoilé. Un dernier regard vers les PLANTs, ces colonies sont vraiment belles, un jour, j’aimerai y mettre les pieds. Je ne suis pas un coordinateur, alors je ne sais pas si je pourrais. Je ne suis même pas sur que l’on revienne un jour. Une dernière minute pour graver ce paysage spatial dans mon âme. Une larme roule sur ma joue et s’écrase au sol. Au revoir maman.
14 Septembre CE 70 : Je me suis habitué au vaisseau, comme tout les passagers ou presque. Chacun à un rôle, et s’y tient. Pendant que certains s’occupent de la vaisselle, d’autre gère les stocks de nourriture, certains font le ménage, d’autre à manger. Quelques professeurs ont décidés de donner des cours au plus jeunes. Une poignée de grosse tête observe l’espace et tente de percé ses mystères. Pour le moment, je me contente d’admirer les étoiles entre deux cours et d’apprécier le sourire de mon père. Il redevient comme avant.
05 Décembre CE 70 : Le vaisseau est devenu notre maison. Les étoiles mon refuge.
L’avenir semble nous tendre les bras mais j’ai un nœud à l’estomac, cette planète où je suis née, c’est le premier Noël que je passe loin d’elle. Il n’y a pas de cheminé à bord, ni de sapin, peut être vont-il en faire un ? Après tout, ce n’est que le début du mois.
17 Décembre CE 70 : J’ai enfin trouvé un défaut à ce vaisseau. La vie y est paisible, les gens sympathique, les cours bien plus efficace que sur Terre, et la nourriture rarement mauvaise. Mais il n’y a pas de magasin. Qu’es ce que je vais offrir à Papa ?
24 Décembre : Il était tard quand papa est venu me chercher prêt de ma vitre préféré. Je lui ai confié que je n’avais pas de cadeau à lui offrir demain, il m’a souris et m’a tiré par la main. Il me fit enfin découvrir son rôle sur le vaisseau : l pilotait un des appareils chargés de vérifier la coque du vaisseau et de le réparer par l’extérieur en cas de souci. Profitant du charme du cockpit qui m’envoutait il m’avoua que tout ce qu’il avait voulu pour Noël, il venait de l’obtenir : un sourire éclatant illuminé mon visage. Il venait de me faire le cadeau auquel je ne m’attendais pas : un allée dans un cockpit, et je lui avais offert le cadeau de ses rêves sans le vouloir.
25 Décembre CE 70 : Finalement, c’était un très bon Noël. Aeolia ait organisé un superbe banquet, les plus jeunes ont eu le droit à une peluche. Ce vieux bonhomme est notre sauveur, il nous a éloigné des combats, je l’admire, il à le visage sévère, et pourtant, dégage une aura de confiance.
Dommage que Maman ne soit pas là.
Mars CE 71 : Mon professeur m’a surpris entrain d’admirer les étoiles, il m’a conseillé des les étudier, j’ai refusé. Elles seraient beaucoup moins belles si je découvrais leur secret. Leur scintillement réconfortant me suffisait, je ne voulais pas en sa voir plus.
Juillet CE 71 : Certains disent qu’à partir du moins prochains, nous pourrons observer Mars de nos yeux. La planète rouge nous tend les bras. Mais pourquoi allons-nous par là ?
Septembre CE 71 : Elle est plus belle que jamais, la planète rouge. Je prends enfin le temps de l’observer, et dire que personne n’y habite, j’irai bien y faire un tour dans une jolie combinaison d’astronome, mais Aeolia ne veux pas qu’on use de l’énergie pour rien à rester ici, il préfère que l’on aille un peu plus loin dans l’espace... Il veut peut être étudié Jupiter, c’est la prochaine planète que nous croiserons si nous continuons dans ce sens.
Novembre CE 71 : Tous ce passe bien à bord. Désormais, je connais quasiment tout le monde, sauf les nouveau né bien sur.
Janvier CE 72 : Cet année je vais avoir 16 ans, on me confiera enfin une tache plus intéressante.
Février CE 72 : Je passe tout mon temps libre dans la salle de musculation du vaisseau avec les autres jeunes de mon âge. Ça fait du bien à nos muscles, et on rit beaucoup. Je n’oublie pas pour autant les étoiles, j’aime les admirer après le dîner.
12 Mai Ce 72 : J’ai un corps d’athlète celons une des filles du vaisseau, mais je m’en fou, je préfère mon agilité à ma force.
17 Mai CE 72 : Elle voulait sortir avec moi, j’ai dit non. Je n’aime pas trop les blondes et elle à un caractère de babouin constipé.
20 Juin CE 72 : J’aperçois Jupiter, c’est énorme. Le mois prochain, j’aurai 16 ans, et je n’ai jamais embrassé de fille. Je m’en fiche, quand je donnerai mon baiser, se sera à la bonne personne et au bon moment ! Enfin j’espère, je redoute un râteau !
12 Juillet CE 72 : Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Vers 11heure Aeolia est venu me le souhaiter en personne et m’a encouragé pour mon futur travail, je suis impatient de choisir.
Mon père aurait aimé que je pilote avec lui, mais ils ont déjà tellement de pilote à bord que ça ne me tente pas, je vais chercher autre chose.
Vers 18 heure : je crois que j’ai enfin trouvé, ne vous moquez pas, je veux devenir journaliste. Et être celui qui annonce les grandes décisions de nos leaders à travers des articles sans secret.
19 Juillet CE 72 : Les scientifiques s’intéressent tout particulièrement à Jupiter, Aeolia a décidé qu’on y ferait une halte d’au moins un mois. Qui à t’il de si intéressant dans cette planète de gaz au cœur solide si petit ?
23 Juillet CE 72 : J’ai croisé Ribbons Almark dans les couloirs du vaisseau, il paraît que c’est le fils d’Aeolia. Je trouve son père génial, mais lui, son regard me fait flipper.
06 Octobre CE 72 : Nous sommes toujours prêt de Jupiter, il semblerait que nos scientifiques est découvert une nouvelle forme d’énergie inépuisable qu’ils ne peuvent créer qu’ici.
14 Octobre CE 72 : « Dans l'état actuel des choses, les connaissances sur la composition planétaire de Jupiter sont relativement spéculatives et ne reposent que sur des mesures indirectes. Selon l'un des modèles proposés, Jupiter ne posséderait aucune surface solide, la densité augmentant progressivement vers le centre de la planète. Alternativement, Jupiter pourrait être composée d'un noyau rocheux (silicates et fer) comparativement petit (mais néanmoins de taille comparable à la Terre et de 10 à 15 fois la masse de celle-ci), entouré d'hydrogène en phase métallique qui occupe 78% du rayon de la planète. Cet état serait liquide, un peu à la manière du mercure. Il est dénommé ainsi car la pression est telle que les atomes d'hydrogène s'ionisent, formant un matériau conducteur. Cet hydrogène métallique est lui-même entouré d'hydrogène liquide, à son tour entouré d'hydrogène gazeux. » C’était le cours du jour.
18 Octobre CE 72 : Je passe des heures à observer la géante gazeuse au cœur de fer et ses compagnons infiniment plus petits qu’elle : Europa, Callisto, Io et Ganymède.
27 Octobre CE 72 : Mon père m’a dit qu’il construisait des mobile suit dans nos hangars. Avec eux, il sera plus facile de surveiller et réparer la coque, alors c’est une bonne idée. Il semble impatient d’en piloter.
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03 Novembre CE 72 : Jupiter rétrécit un peu plus chaque jour, nous repartons vers la Terre. Certaines familles veulent retrouver les leurs, et les scientifiques veulent annoncer leurs découvertes. D’autres encore, pensent que la guerre doit être terminée et que nous n’avons plus de raison de fuir.
Jupiter va me manquer, comme ma mère.
28 Janvier CE 73 : La Terre me manque, j’ai envie de courir dans ses vastes étendus de verdure jusqu’à m’en épuiser le souffle, et au moment où mes jambes lâcheront, je rêve de m’allonger dans l’herbe fraîche.
12 Février CE 73 : Finalement, ce boulot de journaliste à bord ne me plaît pas. Le système du bouche à oreille va tellement vite qu’au final, j’ai l’impression d’être inutile. Après tout, tous les membres de cette grande famille savent ce qui se passe dans leur famille.
19 Mars CE 73 : Mon père m’a emmené avec lui dans les hangars. Les mobiles suit qu’ils ont construit sont magnifiques et non armés. Leur intégralité et conçue dans le but de facilité les réparations et les constructions.
Il n’y à rien à faire, j’ai beau avoir envie de me rendre utile en suivant un autre chemin que pilote, ses appareils aux regards lumineux m’attirent toujours. Leurs yeux sont telles deux étoiles qui en scintillant tranche les ténèbres.
03 Avril CE 73 : J’ai arrêté mon métier de journaliste pour de bon ! J’ai décidé d’entrer dans les cuisines du vaisseau ! Il faut une chaleur monstre aux heures de pointes, j’ai cru plusieurs fois que j’allais m’évanouir.
08 Mai CE 73 : Musculation, admiration des étoiles, discussion avec mon père, travail, sommeil, voilà à quoi se résume ma vie, je commence à m’ennuyer. J’aimerai rentrer sur Terre.
14 Juin CE 73 : Le Babouin constipé m’a invité à son anniversaire, j’ai du refusé : je devais travailler.
12 Juillet CE 73 : Tout le monde a oublié mon anniversaire, sauf papa. Il m’a offert un cadeau horrible : une longue discussion sur les filles... quelle horreur.
28 Juillet CE 73 : Mes amis m’appelle « le conseiller » car quelque soit leur problème j’arrive toujours à trouver une solution, et à les guider correctement, ils me font bien rire. Au début je voulais juste les aider un peu, les voir sourire, maintenant, même ceux avec qui je n’ai pas beaucoup parlé vienne me voir.... même en pleine nuit ! Papa les a criés : la nuit on dort normalement !
Oui normalement, car sur le vaisseau, les seules choses qui indique la nuit sont les horloges, et l’intensité des éclairages qui baisse un peu.
01 Septembre CE 73 : Fiouuuu, le temps passe vite ! Aussi rapide qu’une fusée !
Cela fait trois ans que nous avons quitté la Terre et les PLANTs.
08 Octobre CE 73 : Le grand-père d’un ami est mort de vieillesse. Il m’a demandé de l’accompagner à son « enterrement ». J’ai accepté pour le soutenir.
09 Octobre CE 73 : J’étais loin d’imaginer ça. Quand on meurt à bord il y a deux solutions : soit on vous lâche dans un mini capsule qui dérivera dans l’espace pour l’éternité, soit on congèle votre corps pour vous enterrer sur Terre.
J’ai aussi appris qu’avant qu’on fasse demi-tour, seul le premier choix existait afin de ne pas encombrer le vaisseau s on ne faisait pas demi-tour.
26 Novembre CE 73 : Mars en vu ! C’est Aeolia qui nous l’a annoncé au travers des haut-parleurs camouflés un peu partout dans le vaisseau. Mais on n’est pas prêt de la dépasser. Elle est encore minuscule et lointaine, une simple boule rouge dans notre univers.
06 Février CE 74 : Nous sommes justes à côté de Mars, je passe des heures à observer cette planète à la couleur étrange. On dirait un désert de sable rouge, mais je ne pourrai pas aller vérifier. Nous continuons notre chemin vers la Terre, on devrait y être pour la fin d’année selon Aeolia et les grosses têtes.
01 Septembre CE 74 : Voilà 4 ans que nous sommes à bord, on commence à apercevoir la Terre. Son Bleu me passionne, j’ai hâte.
23 Novembre CE 74 : Les PLANTs, la Terre et la Lune sont à portés de main, plus que quelques semaines et nous pourront même entrer en communication avec eux, je doute qu’on le fasse. Nous voulons d’abord voir où ils en sont.
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