Kallen n'avait pas oublié, loin de là. Elle venait de lui envoyer un message, certe bref et pas signé mais le concerné comprendrait sans aucun doute possible. Kallen attendait une réponse.



Elle n'attendait pas forcément que ce soit positif mais elle l'aurait tout de même mal prit si elle faisait face à un refu.

La réponse de Malfiros fut rapide, derrière son portable Kallen souriait. Elle aussi répondit aussi vite âux vues de la situation.



Mmm C'était une sale manie mais ses sms étaient aussi bref que les messages à faire passer entre soldats à l'armée pour qu'il arrive aux supérieurs. L'avantage est qu'ils étaient clairs et sans détour, peut être un peu froid, mais ça ne changeait rien au fait que Kallen soit heureuse malgré ça. Elle connaissait bien l'endroit, n'avait rien à faire et pourrait partager ses points de vues avec quelqu'un de charmant. Le portable de Malfiros devait à nouveau vibrer comme elle avait validé son message.

Kallen avait courrut sur une partie du chemin mais finalement elle préféra marcher pour profiter un peu du paysage. D'ailleurs elle avait toujours apprécié de genre de vue qui contrastait avec les horribles batiments des plants, même si tout était fait pour que ça corresponde à la nature...Mais Kallen préférait de loin ce qui était vrai, pur et beau...La vie en somme. Lentement elle passa sur un chemin bordé d'arbres tout en fleur. Kallen en eut le sourire, elle oubliait de regarder où elle mettait les pieds, s'émerveillant de la nature qui l'entourait. De toute façon elle se rattraperait bien si elle se prenait les pieds dans quelque chose, elle était la honte de la nature comme on l'appelait, une de ces choses qui n'aurait jamais dû voir le jour, une coordinatrice...Mais elle s'en fichait pas mal de ça...Elle continuait de marcher, cherchant Malfiros qui ne devait pas être très loin de là.

Kallen ne l'avait pas entendu dans l'arbre mais lorsque Malfiros sauta, elle du se retenir d'un sacré réflexe d'autoprotection. Elle se retourna pour lui faire face avec un grand sourire et elle passa sa main dans ses cheveux. C'était une entrée en scène un peu fracassante...Au moins elle n'avait pas stressé, elle aurait encore eu l'air fine si elle tombait...Cette idée la fit encore plus sourire. Elle écouta Malfiros la saluer et la questionner sur son état.

Je vais assez bien ce matin, et le chevalier servant?

Kallen s'approcha de Malfiros avec un petit air interrogateur. Il n'aurait plus manqué que les lunette et elle passait pour la parfait petite secrétaire avec son air farouche...Ca lui faisait du bien de revoir Malfiros, même si leur dernier rendez vous datait de la veille, leur premier en fait...Kallen l'appréciait beaucoup.

J'en suis bien heureuse.

Malfiros avait l'air de l'interroger du regard, c'est vrai qu'elle le regardait un peu bizarrement et ça la fit rire. Haaa, si tout allait bien Kallen s'en portait bien aussi, elle n'aimait pas savoir que des gens qui lui étaient proches dans une certaine mesure aient des soucis, quel qu'ils soient. Au bout d'un moment, Malfiros l'interrogea sur ses connaissances sur ce lieu. Elle lui sourit gentiment et s'assit contre un arbre.

Je n'ai aucun souvenirs particulier ici, c'est un coin que j'ai découvert en arrivant dans l'Alliance. Je n'étais pas du genre à m'attahcer à l'époque et j'étais d'ailleurs plutôt évincée des conversation à cause de mes gènes malgré les avantages que les supérieurs tirent de moi. Alors j'ai pris pour habitude de me promener toute seule et par hasard je suis un jour arrivée ici. J'aime le calme qu'il y fait.

Elle leva les yeux vers Malfiros, un regard illuminé par une splendeur que personne ne semblait remarquer en ces lieux.

Vous comprenez n'est ce pas? Cette nature qui n'a pas été détruite par tout ces batiments qui gachent la vue, le calme...L'esprit simple de la nature où il n'y a presque personne pour vous déranger, juste le vent et le son de la nature pour vous titiller un peu et vous reposer. J'aime ce lieu parce que je peux m'y détendre et réfléchir sans qu'on m'ennui. Apparement peu de personne le connaissent...

Elle soupira et ferma les yeux. Il y eu une petite bourrasque de vent, les branche bouchèrent un peu et les cheveux de la jeune femme virevoltèrent autour de son visage. Ca faisait du bien d'être ici, loin des natures artificielles des plants.

Kallen le regarda un peu de travers. Même si ce décor aurait été froid, elle l'aurait apprécié. ce qu'elle etendait par ses mots, c'est qu'elle aimait ce lieu parce qu'il était une nature pure et tranquille, pas artificielle. Mais elle pouvait comprendre ce qu'il ressentait, c'est vrai qu'entre le froid Scandinave et l'aure un peu plus chaud d'ici il y aait une nette différence. Il s'assit à côté d'elle et Kallen le suivait du regard. Il commença à parler de ses gènes...C'est vrai qu'elle en avait parlé. Elle se demandait pourquoi soudainement il parlait de ça, il ne lui semblait pas avoir dit quelque chose de choquant, enfin de so point de vue évidement. Elle l'écouta tout de même, souriant orsqu'il eut terminé.

Vous savez Malfiros, je n'ai jamais eu aucun problème avec mes gènes. ce sont les gens qui font un problème avec cela. Je partage votre opinion, d'ailleurs, même si nous sommes tous formé sur un même modèle, nos gènes sont tous différents ce qui crée la diversité. Enfin, c'est difficil d'aborder ce sujet sans que vous en sachiez sur moi mais je suis sans doute un drole d'énergumène...

Machinalement, Malfiros avait prit la main de la jeune femme après avoir posé son regard sur elle. Elle se sentit légèrement rougir puis elle eut ce souvenir de la soirée précédente où elle même avait attrapé sa main durant l'attraction. Finalement elle sourit, ne lui refusant pas ce geste qui était tout de même agréable. Il était rare qu'on lui tienne la main mais ça ne la dérangeait pas, bien au contraire, surtout Malfiros...

Malfiros semblait hypnotisé par sa main ce qui faisait sourire Kallen. Elle l'écoutait et ne pouvait s'empêcher de sourire. Sa façon de parler et de penser était particulière et agréable, il était sans aucun doute hors du commun et c'est ce qu'elle appréciait chez lui, ce côté hors normes dont plus personne ne faisait preuve. Elle souriait le dévisageant alors qu'il était figé sur sa main.

Je ne vous demande pas non plus de porter un jugement, mais c'est difficile de tout comprendre si l'on ne sait pas tout vous ne pensez pas?

Elle passa ses doigts entre ceux de Malfiros, sans raison particulière, juste mêler ses mains aux siennes, c'était agréable. D'ordinaire, elle n'aurait laissé personne faire cela sans sa permission mais elle permettait à cet homme ce simple geste, avec plaisir même. Au bout de quelques instants à contempler leur mains, elle ne put que redresser le visage et interroger Malfiros du regard.

Vous semblez...Comment dire...Intrigué, étonné...Enfin je ne sais pas, depuis que vous me tenez la main...Enfin, vous la regardez comme si ce n'était pas normal. Quelque chose vous trouble?

Puis elle se rappela les gants, le jour précédent. Ca l'intrigait plus aujourd'hui qu'hier. Même lorsqu'il avait ôté sa veste, il avait gardé ses gants. Elle l'aurait bien interrogé à ce sujet, mais elle avait peur qu'il le prenne mal, que la signification ne soit pas agréable...Peut simpelment en rigoleraient ils, mais elle n'avait pas envie de s'inquièter d'un gant maintenant, pas alors qu'elle se sentait si bien.

Sur le coup, Kallen fut un peu surprise, mais comme il resserra malgré tout l'étreinte de sa main, c'est que cela ne le dérangeait pas tant. D'ailleurs il lui expliqua, détournant le regard sur le ciel. Kallen elle continuait de le regarder tout en l'écoutant, intrigué par ce personnage. Elle sourit lorsqu'il admi qu'il n'était pas vraiment à l'aise mais que c'était agréable. Elle ressentait la même chose, mais pas pour les mêmes raisons bien sûr. Si les contact humain le dérangeait au niveau physique, elle pouvait peut être comprendre alors pourquoi il portait ses gants, bienqu'il puisse y avoir d'autres significations, elle n'avait pas envie de supposer à tort non plus.

Si vous doutez, je ne vais pas vous empêcher de continuer, c'est agréable pour moi aussi.

Elle se sentit légèrement s'empourprer. Elle remarqua qu'il la regardait à nouveau et bien que cela la fasse encore plus rougir, elle ne détourna pas le regard, contemplant ses yeux d'or. Ce murmure...Elle baissa les yeux avec un petit sourire amusé.

Vous étiez là hier, je suis là aujourd'hui...Ne me remerciez pas, je suis ici parce que j'en ai envie, pas pour recevoir des remerciements peu merités.

Kallen sourit à cette remarque. C'est vrai qu'on n'avait pas toujours l'occasion de dire merci, que parfois il était trop tard, elle n'avait jamais vu cela sous cet angle. Pour elle, être là était quelque chose de naturel, jamais personne ne lui aurait dit merci mais en fin de compte peut être que Malfiros avait raison. Elle n'y avait pas pensé avant.

Très bien, je ne peux pas le refuser, vu sous cet angle...

Malfiros rougissait, semblait légèrement embarassé puis il sembla à Kallen qu'il réfléchissait et finalement il lui posa cette question. Elle entrouvrit brièvement la bouche puis la referma en soupirant. Son regard se posa à nouveau sur le ciel légèrement caché par les feuilles de l'arbre contre lequel ils étaient appuyés. C'est vrai, elle était seule. Elle ne dirait pas qu'elle se trouvait particulièrement attirante, d'ailleurs ce compliment la fit légèrement rougir, mais elle savait tout de même qu'elle attirait le regard et ce, elle ne pouvait le nier.

Vous éclaircir...Hé bien, il n'y a pas grand chose à dire en fait.

Elle regarda à nouveau Malfiros avec un légère sourire, qui n'avait sans doute aucun sens mais jamais on ne lui avait posé cette question alors elle se sentait un peu étrange sur le coup.

Vous savez Malfiros, j'ai beaucoup déménagé dans ma vie. Quand j'étais enfant, j'habitais sur terre. Mes parents se sont séparés et à la mort de ma mère, j'ai été envoyée sur les plants, chez mon père. Jai été élevée par mon frère et je m'intéressais oà l'époque peu aux autres garçons. J'ai bien eu quelques amis mais les gens sont si peu fiables et tous ont choisis des chemins différents de sortes que nous nous sommes perdu de vue. Puis il est entré dans l'armée. Mon père s'y opposait mais mon frère était une vrai tête de mule. J'étais vraiment fière à l'époque, pouvoir dire que mon frère était là pour protéger la nation, qu'il était un pilote...Puis il est mort, au combat, suite à une erreur tactique.

Elle baissa légèrement les yeux, son sourire prenant une teinte un peu plus mélancolique. Tous ces souvenirs n'avaient rien de bons pour elle mais il fallait bien qu'un jour cela sorte.

Depuis, mon père a préféré ne plus s'occuper de moi, il s'est plongé dans le travail et j'ai dû me prendre en main seule. Nous n'étions pas vraiment proche avant mais j'avais besoin de lui et il n'était pas là. Dés lors vous pouvez comprendre que mes rapports avec les hommes ont commencé à déraper je dirais. J'étais principalement préoccupée par mes études mais dés que j'ai eu l'âge, je me suis engagée dans l'armée. Je suivais des cours par courrier mais j'avais choisis de noyer ma peine en suivant mon frère, mon père s'en fichait de toute façon. Puis, lors de ma première mission, J'ai déserté, complètement désorientée. Je ne comprenais pas pourquoi on faisait tout ça, il n'y avait aucune raison à ce que nous faisions. Finalement je suis tombée dans les mains de l'Alliance, voyons le comble, une coordinatrice dans les mains de racistes... C'est ainsi que je suis devenue soldat, ils peuvent me manipuler à leur grâce, je n'ai aucune raison pour le moment de refuser quoi que ce soit, puisque nous sommes, parait il, en temps de paix. Pourtant je n'ai trouvé ma place nulle part et tant que je ne trouve pas ma place, je ne m'intègre pas. Le seul ami que j'ai, et encore nos relations sont particulières, est mon supérieur. Du reste, je ne connais personne. Et lorsque je sors, vous avez pu remarqué que je m'isolais. J'ai fais trois rencontres hier, pourtant vous êtes le seul à qui je m'adresse encore...

Ce que disait Malfiros était très intéressant mais dans la société où elle avait vécu et avec les idéaux qu'elle avait reçu, tout cela n'était pas possible. Cependant elle appréciait d'entendre cela, c'était en somme un échange culturel et d'opinion et ça pouvait peut être l'aider. De plus, le retour sur le fourreau et la lame lui plaisait bien, cette métaphore l'avait beaucoup fait réfléchir. Elle sourit à Malfiros, prête à lui offrir son opinion à ce sujet, même si, comme il le disait, il ne l'avait en aucun cas jugée, elle pouvait au moins dire ce qu'elle pensait sans soucis avec lui.

Votre façon de voir est bien originale mais ici tout est différent. J'admet qu'il faut se faire une place, dans certains cas c'est une évidence. Mais pour moi c'est différent. Pour reprendre l'histoire de la lame, je suis une lame qui a perdu son fourreau avant même d'avoir servi. je ne connais pas ma véritable utilité dans ce monde et par conséquent je ne sais où me poser. J'agis en fonction des demandes sans savoir si c'est bien ce que je dois faire. C'est pour ça que je ne retrouve pas de fourreau, sans doute est ce que je m'en éloigne.

Elle regarda Malfiros avec des yeux étincellant, sans doute un merci. Ils venaient de résumer son gros problème et c'est Malfiros qui l'y avait condui par une simple métaphore le jour précédent. Elle n'avait eu qu'à tout remettre en place et voilà qui était fait, elle n'avait plus qu'à y remédier en méditant un peu. En écoutant la suite, elle sourit et rougit légèrement.

Je suis heureuse de l'apprendre, je ne voudrais pas que vous me laissiez après tout ce que vous savez sur moi. C'est vrai qu'hier...C'était très agréable. Il y avait longtemps que je n'avais plus vécu pareil moment. Le fait que vous posiez votre regard sur moi en tant que feme et pas en tant que soldat...Ca me touche, c'est sans doute la première fois que cela m'arrive.

-Peut-être que vous avez déjà trouvé une certaine forme de fourreau pour votre lame. J’entends par là que le repos de votre esprit n’est-il pas entrain de se faire en ce moment même. J’avoue que je vous ai sentit en détresse hier et je sais aussi que c’est une image que vous ne voulez pas donner de vous. Comme tout le monde en fait. Cependant, c’est une image qui m’a beaucoup touché et j’ai pus voir plus de sensibilité en vous que beaucoup d’autres d’après vos dires. Sachez que j’en ressens une certaine fierté, déjà par la confiance que vous m’avez faite. Ensuite, parce que les larmes d’une femme ne sont jamais ridicule lorsqu’elles son sincère et envahit d’émotion. Donc, ne soyez pas alarmé de vous être laissé allé, bien au contraire.

Malfiros se leva un peu et invita Kallen à laissé un espace entre elle et l’arbre. Là, il se glissa entre les deux et la jeune femme pus donc s’appuyer contre le garçon.

-Un compagnon, c’est un peu comme un arbre non ? On peu s’appuyer sur lui en confiance. Je crois que la seule chose qui me décevrait de vous c’est que vous ne soyez pas vous-même. N’attendez pas que les autres vous dises quoi faire, faites ce que vous pensez être juste. Il arrive qu’on se trompe mais c’est la vie qui veut ça. Rien n’est certain et il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais pas vrai ?

Le jeune homme reprit la main de Kallen dans la sienne. La société dont elle venait était bien différente de celle de Malfiros mais le garçon se voulait serein.

Kallen laissa faire Malfiros tout en l'écoutant parler. Ses mots étaient bien touchant, il avait sans doute raison. Kallen souriait, puis elle rougit encore. Oui elle avait sans doute trouvé une forme à son fourreau mais il n'était encore complet, du moins c'est ce qui lui semblait. S'être laissée allée comme elle l'avait fait le jour précédent, c'était peu commun pour elle mais ça lui avait fait du bien, elle ne s'en alarmait pas, enfin pas vraiment.

Vous êtes quelqu'un de bien sache Malfiros, je suis bien heureuse de faire de vous cet arbre sur lequelle je puis m'appuyer.

Elle ferma brièvement les yeux, pour apaiser son coeur qui battait soudainement la chamade. Malfiros reprit sa main, Kallen la lui offrait volontier. Elle laissa reposer sa tête sur l'épaule de Malfiros en soupirant avant de regarder vers le ciel.

Je ne sais pas ce que vous m'avez fait mais il est évident...

Elle rougit légèrement, ne terminant pas sa phrase. Qu'est ce qui était évident au fond? Elle ne connaissait pas ce sentiment, ou bie l'avait elle déjà connu mais ne s'en rappelait t'elle pas?? C'était étrange mais ça ne lui déplaisait pas, c'est juste que rougir, c'était parfois génant...

Bien qu'il l'ait interrogée du regard, Malfiros ne releva pas ce qu'elle dit et elle ne s'en sentait que mieux. Elle ne trouvait pas les mots adquats pour exprimer ça et puis c'était si rapide et soudain qu'elle ne comprenait pas elle même. Elle rougit en entendant ses mots. Si elle était quelqu'un de bien...Elle ne pouvait pas vraiment en juger mais si Malfiros ne disait, elle en était honorée. Il serrait sa main et Kallen aussi, elle ne la lachait pas, ne déserrait pas non plus. Ses yeux rivés sur le ciel avaient tendance à partir sur le côté comme pour chercher le regard de Malfiros. C'était troublant, depuis quand Kallen avait elle porté autant d'intéret à quelqu'un? Elle ne s'en rappelait même pas elle même. Elle ne put s'empêcher de sourire en y réfléchissant et ferma les yeux. Entre le trouble et l'apaisement, la présence de Malfiros était paticulière et elle appréciait vraiment beaucoup.