Alrine avait "fini" sa formation, il était temps pour elle de se rendre à Berlin pour y obtenir sa première affectation. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait dans cette ville, mais les réparations suites à la précédente guerre étaient bien plus avancées que lors de sa dernière visite. Un mémorial avait même été érigé près du Reichstag rénové, en mémoire des victimes de la terrible bataille ayant eu lieu dans la capitale Allemande.
La vie semblait à présent avoir repris son cours, seules quelques ruines d'immeubles abandonnés par les habitants restaient comme vestiges de ce sanglant combat.
La jeune femme fut mal à l'aise en voyant à travers les vitres du transport terrestre de l'alliance certains regards méfiants des habitants vis à vis du véhicule arborant fièrement le symbole de l'alliance.
Le transport continua sa route vers la sortie de la ville, puis pénétra dans la base de l'alliance terrestre nouvellement reconstruite.
Les portes du véhicules s'ouvrirent, les jeunes recrues pour la plupart plus jeunes qu'Alrine descendirent puis se mirent en rang devant un lieutenant de l'armée.
Bienvenue à la base militaire de Berlin, j'espère que vous avez fait bon voyage. Dit-il tout en souriant.
Bien. Reprit il Je vais vous amener au bureau des affectation.
Le groupe se mit en marche dans une formation relativement militaire bien qu'imparfaite. La petite troupe pénétra dans un bâtiment qui fut visiblement épargné par la guerre, puis monta des escaliers. Le lieutenant s'arrêta ensuite à l'entrée d'une salle relativement grande et dit:
Bien, soldats, vous allez attendre ici, on viendra vous chercher.
La dizaine de jeunes recrues s'assit sans bruits tandis que le lieutenant s'en alla. Au bout d'une dizaine de minute l'un des compagnons fut appelé. Il sortit de la salle et on pouvait entendre les bruits de pas s'éloignant dans le couloir. Alrine sentit son cœur qui battait la chamade, était-ce du stress? De la peur? De l'impatience? Probablement un peu des trois. Jetant un œil aux autres personnes dans la salle elle comprit que les autres n'en menaient pas large eux non plus, ils n'étaient pas encore habitués à ce genre d'attentes.
Les recrues furent appelées tout à tour, plus cela allait, et plus Alrine sentait son cœur accélérer... Ce serait bientôt son tour.