~~ Présentation de Drendor Malfiros ~~

Caractère:
D’une nature assez calme, Malfiros est une sorte de volcan qui boue lentement avant irruption. Tout se passe à l’intérieur de lui, peine, colère, sentiment de frustration, d’impuissance… Les sentiments plus positifs s’afficheront en revanche mais sans éclat, un souri, les yeux légèrement plissés. Il pourrait ressembler à un grave introverti s’il n’avait un tel jeu d’apparence. En effet, son allure stricte et distinguée, fige déjà son personnage dans une caricature de droiture sereine. Cependant, pour atteindre cet état, il aura fallut encaisser au préalable de nombreux coups moraux. Ce mélange de rigidité et d’introvertisme donne au final un personne sereine malgré tout, semblable à l’arbre sous lequel on vient s’appuyer ou se reposer.
Malfiros à son franc parlé. Si quelque chose le gène, il le dira sans détour mais toujours en argumentant. Il à horreur des trucs genre « je ne suis pas d’accord. » qui ressemble plus pour lui à une conversation de comptoir. Aussi, essaye-t-il toujours de compléter ses propos aussi surement qu’il le ferait pour un rapport détaillé. De nature à être assez bon orateur, cela lui vaudra d’être considéré de façon moins énigmatique. Tout comme les geishas étudie l’art de faire la conversation, Malfiros a étudié l’art de convaincre et de rassurer. Même si il est bon meneur, ses supérieurs trouvent en lui une épaule sûre tout comme ses amis. Malgré cela, peu de gens connaissent vraiment le personnage, préférant s’effacer pour permettre à ses proches d’exprimer leur sentiments sans y interférer à moins que cela ne froisse son étique.

Le jeune homme n’as pas peur de regarder les choses en face, que se soit un mort, la détresse, les larmes d’une femme ou d’un enfant. Si certains dans cette situation sauront bien détourner le regard, lui, tout au contraire en tirera tout ce qu’il peut. Froideur ? Oui, indéniablement du moins en apparence uniquement. Le garçon à tendance à vouloir tout se rappeler, l’amertume de la guerre, chaque mort qu’il à côtoyé pour retenir les leçons et ne pas oublier, comme beaucoup.

Malfiros aime lire, il ne sera pas rare de le croisé un livre à la main. Manuel militaire ? Oui, il en a mais ce n’est pas ca lecture préférer, se rabattant plutôt sur les vers de Rimbaud ou Verlaine

Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défauts des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés
Dans les fables plus incertaines que les sables.
Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ?
Nous mourrons d'être ainsi languides, presque infâmes !
Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous
La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames.

Physique:
Malfiros est de race blanche, sa corpulence est athlétique et sa silhouette agréable. Il mesure dans les 1m80. D’un port noble et élancé, le jeune homme en associe une démarche souple et sûre. Il possède une grande cicatrice partant du milieu pectoral droit et faisant le tour par la gauche descendant sur le coté, pour remonter dans le dos jusqu’a l’omoplate gauche. Une cicatrice qu’il garde secrète en portant des uniformes impeccables ou des chemises amples en dentelle.

De visage, Malfiros est loin d’être désagréable, ses cheveux auburn descendent en une mèche sur son œil droit, tandis que le reste encadre son faciès en douceur. Un masque serin est toujours affiché, imperturbable aussi surement qu’un arbre n’affichant aucune émotion lors de la perte de ses feuilles en automne.

Le jeune homme a les yeux jaune or, prenant tout leur éclat au coucher du soleil ou dès l’aurore, lorsque les rayons brillants sont dans l’alignement du regard. Cependant, ces yeux n’ont rien de réjouissant bien au contraire. On sent une certaines profondeur en eux, un mal de vivre certain. Mélancolie, tristesse, appelez cela comme bon vous semble, mais c’est peut-être tout autre chose, simplement la perte des illusions que l’on se fait sur l’humanité, le poids du devoir. Bref, bien des choses mystérieuses et sans doute impalpables.

D’ordinaire Malfiros porte des tenues type uniforme comme évoqué précédemment. Il aime le souci du détail et de la propreté, sans doute dut à une éducation stricte. En l’occurrence, respecter les autres c’est commencé par ce respecté soi-même, dans cette logique, une tenue toujours impeccable et irréprochable est de bons alois. Malfiros arbore d’ordinaire un ciré de cuir noir, un jabot rouge, une paire de botte et un pantalon assorti à son manteau. Un sabre de cavalerie à garde panier or, pend à sa ceinture. Evidemment, on ne peut être en permanence en costume strict, d’apparat ou de cérémonie. Aussi, le jeune homme optera pour des chemises amples et pantalon en fibres souples ainsi qu’une paire de chaussure de ville type mocassin à la fois élégante et confortable.


Manga/anime/série d'origine de l'image de votre personnage: aucun puisque je les dessine moi-même^^

Histoire:
Malfiros est issu d’un couple d’immigré des Plants venant chercher la quiétude dans le froid hivernal des terres du nord. On ne sait que très peu de chose sur ces derniers, étant donné qu’ils sont morts lors d’un naufrage sur un bateau dans le golfe de Botnie. En fait, ce sont les expéditions militaires de secoures qui ont retrouvé l’enfant, dérivant sur un petit canot de sauvetage. Il y eut quelques survivants bien sûr mais les parents du bébé n’en faisaient pas partie. L’eau étant très froide, les conditions de survie une fois dans l’eau et même pour un très bon nageur, avoisine les quelques minutes tout au plus. Ce faisant, le petit bout de chou devint orphelin et par le fait, puisque personne ne connaissait son identité, un pupille de la nation. Où pour être plus exacte, pupille du royaume. Garçonnet, il grandit donc dans un orphelinat mais en cette époque où la politique était trouble et les guerres faisaient rages, il était fréquent d’enrôler les orphelins dans l’armée. Dépourvu de famille et ne pouvant pas être toute leur vie dépendant des structures d’orphelinats, l’armée offrait donc la possibilité d’avoir un salaire correct et d’être nourrit, logé et blanchit. Evidemment, il fallait se battre mais c’était le prix à payer.

Malfiros se retrouva donc entre les mains de l’instructeur Siegurd Torim, un major connu pour son efficacité à se faire « écouté » des jeunes. Le garçon passa donc sa jeunesse sous cette coupe faite de rudesse. Il n’était du tout mal traité pour peu qu’il sache obéir aux ordres. Les formations basiques de close-combat, maniement des armes etc, furent donc assimilés très jeune. Pour ce qui est des entrainements aux MS, le major avait une technique bien à lui, assez original, mais qui semblait donner des résultats. Et d’ailleurs, c’est tout ce qu’on lui demandait. En effet, les jeunes pilotes devaient apprendre à piloter des Mobil Siut de vielle génération. Des machines très dépassé ou presque, tout devait se faire à la main et à l’instinct. Siegurd disait « Qui peut le plus peut le moins ». Ce qui signifiait en fait que si un pilote pouvait manœuvre habillement une vielle machine complètement pourrie et dépasser, il lui serait aisé de profiter des améliorations technologiques de façon optimum. Et que, si ces dernières venaient à faire défaut, le pilote pourrait s’en sortir sans. Bien sûr, les pilotes n’allaitent pas se contenter de cela toute leur vie et passèrent sur des modèles récents pour en apprécier toute la manœuvrabilité et connaître les possibles options. Cependant, avant d’en arriver à ce stade, il se produit un événement grave dans la vie du jeune garçon.

Un beau matin d’été, comme à l’accoutumé, les cadets s’entrainaient sur les modèles anciens. Ces derniers y allaient à tour de rôle sur deux machines, en vue de combat corps à corps terrestre. Malfiros, venait de monter dans un MS à son tour ainsi qu’un autre cadets. Il envisageait déjà les possibles manœuvres pour prendre le pas sur son adversaire. A plusieurs mètres, se tenaient ses camarades, ainsi que le major qui avait le rôle de commentateur auprès des jeune spectateurs et expliquait l’utilité de telle ou telle prise en observant les pilotes. Tandis que chacun allaient de ses encouragements envers Malfiros ou son camarde et adversaire Jonathan Miriaro, l’alerte se fit entendre. Un mystérieux mobil suit terroriste fit son apparition dans les airs. Il chargea droit sur la base à toute vitesse. C’était un modèle nettement supérieur aux vieux engins dépourvus de système de vol des recrues. Personne eut le temps de réagir qu’il avait déjà pénétré la base et attaquait tout ce qu’il voyait. Malheureusement pour eux, les cadets furent les premiers à écoper. Sortant une épée de sa jambe droite, l’intrus fonça sur le MS de Malfiros et le pourfendit, le vieille engin tombât aussitôt. Jonathan en profita pour sauter sur l’assaillant mais il était bien trop lent. Il vit son cockpit et lui avec, s’ouvrir en deux sous la massive épée. La panique pris les cadets tandis que l’étranger commença à les écraser sous la pression des pieds de son engin de destruction. Quelques minutes plus tard, les soldats plus expérimentés et surtout avec des appareils modernes firent leur apparition et abattirent l’attaquant. Ce jour-là, la base de Kaskinen sur la plage finlandaise dans le golfe de Botnie connu un drame sans précédent. Il fallait comprendre que c’était une toute petite base tranquille et qu’elle servait avant tout à l’éducation militaire des jeunes. Les défenses n’y étaient donc pas importantes et elle n’était pas non plus d’une grande importance stratégique. Ce n’était pas tant le faite du nombre de mort qui importait mais plus le fait de s’attaquer à une jeune génération, qui avait la vie devant eux et portant tous les espoirs. Lorsque les secours arrivèrent, le spectacle fût atroce, impossible de reconnaitre les corps écrasés par la pression énorme du MS. Lorsqu’ils virent l’appareil de Malfiros, ils avaient déjà abandonné tout espoir. Le cockpit avait été fendu sur un côté, Malgré cela, les outils pour découper la partie contenant le pilote firent vite leur œuvre. En ouvrant, la vision du cadet une grande estafilade sur le torse ne laissait rien présagé de bon. Par miracle, il était en vie mais dans un coma grave, il fallait donc faire très vite.

C’est ainsi que Malfiros resta presque quatre mois dans le coma. A son réveille, personne n’était présent et seule la douleur lui tenait compagnie. Prit en charge un bon moment à coup de morphine, ce fût Siegurd le premier à lui rendre visite de l’extérieur. Ce dernier poussa un long soupir avant de s’assoir à côté du lit du garçon. Suivit alors un monologue sur ce qu’il s’était passé. Dans leur malheur, les soldats étaient intervenus assez rapidement car le MS inconnu était bourré d’explosif pour faire sauter la base. Il s’agissait en réalité d’un petit groupe terroriste fanatique se servant de kamikaze. Là n’était pas le plus grave, ce fût surtout la liste des noms qui défilèrent devant les yeux du cadet lorsque le major lui tendit le rapport sur cette attaque qui affecta le plus Malfiros.

« Malfiros, je n’irais pas par quatre chemin mon garçon. Tu aurais dû mourir avec une telle blessure. La chance à voulu que la pointe de l’épée ne fasse que t’effleurer. Evidemment, reporter à la taille d’un MS c’est le genre de chose qui peut être fatal. Alors un conseil, t’es un coriace et l’apitoiement sur tes compagnons ne servira à rien. T’as une chance incroyable, ne la gâche pas en ruminant sur les morts, même si c’est officiellement ta première expérience du feu. »
Des paroles pas vraiment réconfortantes mais qui étaient clairs. Continué à vivre.

Cela faisait plus de dix mois que le jeune soldat était à l’hôpital et dans le font, ce qui le rendait triste, c’était de ne pas avoir pu dire adieu à ses compagnons. Il vint se recueillir sur la tombe de chacun d’eux, déposant un perce neige. Comme ces fleurs, il fallait du courage pour percer la neige ou bien les épreuves. C’est à partir de ce jour que le cadet devint plus renfermer, il porterait cette marque à vie.

Les années passèrent et il s’entraina aussi bien sur les MS pour acquérir la force nécessaire pour protéger sa nation que le maniement des armes et l’administration. Petit à petit, ses supérieurs le détachèrent d’ailleurs de sa passion pour les armures mobiles. En effet, ils voyaient se profiler avec le temps un stratège et un homme de loi. Aussi, malgré ses talents de pilote toujours en alerte, il se vu offrir une place dans les police militaire. Ce qui le déboucha plus tard au grade de commissaire lieutenant. Les lois, leurs applications et l’objectivité rendaient le garçon brillant. Evidemment, il n’était pas parfait et on sentait bien une certaine lassitude en lui à voir la moral bafouée, les gens mourir pour des bêtises, même sur le front. Après avoir mené déjà pas mal de missions en tant que militaire et en temps qu’investigateur, une option s’ouvrit à lui. La paix étant instaurée officiellement, le royaume de Scandinavie voulait améliorer ses relations encore d’avantage, notamment avec Orb. Aussi, Les supérieurs décidèrent d’envoyer Malfiros dans d’autres horizons, militaire d’Orb ou chez ZAFT voir sur Archangel (puisque la Scandinavie lui a déjà offert l’asile dans ses eaux territoriales). Sa mission était simple, donner aide et assistance aux nations amies afin d’améliorer les relations. Le jeune homme se demanda alors : pourquoi ? C’était d’avantage le travail des ambassadeurs, ce qui n’était pas faux. Mais une réponse très franche lui fût donné à cette remarque. Les dirigeants de l’armée scandinave bien que ne dédaignant aucunement le travail des ambassadeurs, les jugeaient trop politiciens. Pour eux, et pour mieux comprendre les forces armées, mieux valait envoyer un soldat avec la connaissance juridique et l’envie d’honorer son pays, c’était plus judicieux. De plus, il pourrait aider l’administration militaire des autres nations en cas de procès. Pour être plus clair, on ne pourrait remettre en cause son objectivité dans une affaire puisqu’il serait neutre et affilié à aucun parti. Naturellement, il ne s’agissait là que d’une option pour les nations alliées d’avoir recours ou non, à un administrateur étranger. C’est donc ainsi que le jeune homme devait commencer son périple avec l’assurance en cas de succès d’être anobli. Cependant, ce projet fût avorté. La guerre contre Requiem vint tout saccager. Malfiros se résolu donc à reprendre les armes et redevenir pilote de MS. Hors de question de laissé les ennemis de la paix faire encore plus de ravage. C’est ainsi, que le jeune homme repartit en quête de renseignement pour mieux s’implanter dans l’armée rebelle.


NDR : Petite note ludique ; je reste volontairement flou sur les origines de Malfiros afin de donner la possibilité d’y introduire certains éléments scénaristique en cas de besoin.