Gundam Seed Unlimited
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 Hôtel

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MessageSujet: Hôtel   Hôtel Icon_minitimeLun 3 Mai - 16:11

    Enfin, il pouvait souffler. Enfin, il était sorti de ce sinistre endroit qu’était l’hôpital. Il reprenait enfin une grande bouffée d’air à peine les portes coulissantes franchies. Dehors, le ciel s’assombrissait déjà...Remarquable comme l’habitat des PLANT’s était réaliste même le temps se couvrait de nuages. De la pluie...Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus senti les gouttes l’effleurer. La pluie... Levant la tête vers les cieux, il sourit à l’idée que c’était Lacus qui avait chanté si faux que même sur les sabliers géants ne le supportaient plus. Une goutte, deux gouttes...dix gouttes. Bientôt, il se retrouva offert aux lamentations du ciel. Trempé jusqu’aux os, il ne résista pas à l’envie de rester encore un peu sous l’averse déchaînée. Jouant dans les flaques d’eau, sautant dans l’une, shootant dans l’autre, le jeune chanteur avait probablement déjà oublié ce qui s’était dit dans la chambre de la future princesse, tout comme il n’avait pas vu le temps passer à attendre son chauffeur.

    Et alors que la limousine s’arrêtait devant l’établissement médical, Nao ne suspendait pas sa danse avec les flots s’amusant d’être complètement mouillé. Ce fut son fidèle chauffeur qui dut le ramener sur Terre ou dans ce cas-ci, sur le sol des sabliers géants. Sorti en trombe de la limousine, il retira sa veste qu’il leva au-dessus de leurs deux corps abandonnés à la pluie. Caché derrière ses lunettes de soleil noires, Nao devinait sans mal le regard réprobateur qu’il devait lui lancer mais ils savaient tous les deux que l’affaire se réglerait plus tard, certainement durant le trajet quand il prendrait l’envie au jeune capricieux de communiquer. Bien qu’habitué, le conducteur soupira. Cela faisait des années qu’ils se connaissaient, des années que Nao se plaisait à agir comme personne mais malgré cela, il se sentait toujours préoccupé par sa santé, toujours derrière lui, à le conseiller, à l’écouter parler de tout et rien et se tenant complice des coups de folie du jeune artiste. Oui, alors qu’il refermait la portière derrière son patron, Fuma se surprit à sourire. Tout avait changé tout à l’exception de Nao qui demeurait le même qu’au premier jour. Prenant place à l’avant du véhicule, il démarra rapidement quittant l’hôpital où de grandes choses devaient se dire.

    A bord de sa limousine personnelle et non plus celle que Char avait apprêtée pour eux, Nao n’eut pas de mal à trouver une serviette avec laquelle s’essuyer. Reprenant ses aises, il fixait le paysage défilant sous ses yeux. Les autres membres de son groupe devaient déjà avoir pris leurs quartiers à l’hôtel et il lui tardait de faire de même. Baillant comme un koala endormi, le jeune chanteur abaissa la vitre sachant pertinemment que Fuma tenait à lui faire la morale. Par habitude, il s’amusa à le narguer chantonnant d’abord sans lui adresser la parole pour qu’enfin le jeune homme décide à faire le premier pas, enfin à ouvrir en premier la bouche pour parler.

    « Vous devriez faire plus attention. Qu’est-ce qui vous a pris de rester ainsi sous cette averse ? »

    « Vous...vous...Je t’ai déjà dit que tu avais le privilège de me tutoyer ! »

    « D’accord alors même question en oubliant les vouvoiements. »

    « Si t’étais venu plus tôt...Je n’aurais pas été trempé de la sorte, mon cher Fufu »

    « Ne m’appelle plus comme ça ! »


    Et la discussion continua sur le même ton jusqu’à l’hôtel entre provocations gentillettes, discussions animées et silences pesants. Fuma...Jadis, ce garçon avait été le fils d’une noble famille japonaise. Ce serait mentir que de dire qu’il ne savait pas ce qu’était le luxe. Seulement, le destin avait joué des tours à sa famille. Il y avait d’abord eu la perte de sa mère, ensuite son père, malgré tous ses titres de noblesses, n’avait pas su gérer convenablement les finances au point qu’ils durent renoncer à leurs vies princières pour se contenter d’une vie de banals civils. Fuma et Nao s’étaient rencontrés à l’entretien d’embauche de son père. Il était devenu l’un des nombreux employés de la famille Kagami et Fuma dut promettre d’honorer ce contrat. C’est ainsi que le jeune garçon s’était mis à fréquenter la boule de nerf sur pattes qu’était l’artiste. A force de traîner ensemble, toujours fourrés dans de mauvais coups, les deux garçons étaient devenus proches, très proches. Toutefois, il était mal vu par la société qu’un simple employé ne soit si rapproché d’un noble. Et du jour au lendemain, Nao et Fuma avait vu leur amitié s’effacer, chacun pensant protéger l’autre. Malgré tout, ce lien ne fut jamais brisé même si les douloureux silences se multipliaient, même si jamais ils ne retrouveraient leurs innocences, il arrivait à certaines occasions qu’ils se replongent dans le passé pour retrouver cette complicité d’antan...Ce n’est pas pour rien que Nao est toujours si pénible mais si peu sévère envers son chauffeur. Fuma...Fuma !! Sursautant à l’incantation de son prénom, le subordonné s’empressa de descendre afin de tenir la portière au jeune coordinateur.

    Toujours princier dans son allure, Nao posa pied à terre. Adressant un regard équivoque à son ami, il lui somma de garer la limousine et de se prendre du repos, et le chauffeur, obéissant, s’inclina poliment avant de faire claquer la portière comme signe de son départ imminent. A présent en l’unique compagnie de sa tendre peluche, le jeune capricieux de service monta les marches qui le séparaient de la réception. Comme il l’avait deviné, une réceptionniste s’affaira à la tâche, lui indiquant le numéro de sa chambre, le rassurant quant à ses bagages qui étaient bel et bien arrivés et l’informa des numéros de chambre de ses compagnons. Sans prendre la peine de la remercier, il se dirigea vers l’ascenseur et pressa sur le bouton approprié. La sonnette lui indiqua qu’il avait atteint le bon étage. Il allait d’abord se tenir au courant des derniers potins des ses chers amis avant de filer dans sa chambre et de se changer puisque ne l’oublions pas, il était toujours trempé. Sans toquer, il fit irruption dans la chambre, chambre qui était noire, les rideaux tirés et la lumière éteinte. L’accueil lui fit chaud au cœur vraiment...

    « Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Nao ! T’avais pas le droit d’entrer comme ça.», s’écria la voix d’une jeune fille.

    « Bah qui voilà ! On se demandait quant tu allais nous honorés de ta présence. »

    « Peut-être qu’avec la lumière ce serait mieux ? »


    Spoiler:

    Après un brouhaha effrayant, des plaintes douloureuses et un vase brisé, la lumière fût. A peine la pièce éclairée, qu’une furie brune entreprit de rouer le jeune chanteur de coups. Peine perdue, un petit croche-pied et la voilà clouée à terre, fulminant de rage. Elle, c’était Nekoi, la batteuse du groupe. Dynamique et toujours souriante, elle était le rayon de soleil du groupe et la seule fille par la même occasion. De ce fait, on lui prêtait toujours des relations amoureuses entre elle et les autres...Fausses rumeurs qu’elle aimait alimenter sachant pertinemment qu’elle était vue comme la petite sœur intouchable par ses compagnons. Au sein de cet amas de testostérone, elle ne pouvait que se sentir en sécurité...Et le fait d’être la seule fille lui permettait de les garder jalousement pour elle. Mais passons, alors qu’elle se relevait avec peine en époussetant son pyjama, Nao se fit attrapé par les épaules.

    « Comme tu vois, on regardait un film d’horreur ! »


    Lui, c’était Fye ! Nao était une boule de nerf vivante, tandis que lui, il pouvait se vanter d’être la boule d’énergie de l’équipe. Bavard et inépuisable, sa côte de popularité auprès de la gente féminine explosait au moins autant que celle du leader. Curieux de tout et attentionné envers les autres, le blondinet et second guitariste se revendiquait grand-frère de la troupe, là pour écouter tous les problèmes de ses frères et de sa sœur et Dieu sait qu’ils étaient tous une équipe de bras cassés.


    Spoiler:
    « Lâche-le, je vois dans son regard qu’il s’apprête à te... »


    Trop tard, Nao venait de lui étirer les joues si violement que l’intéressé s’écarta violement feignant d’être vexé par le rejet de son affection profonde. Le dernier à avoir parlé n’était autre que Kiyokazu. Toujours ronchon, il donne toujours l’impression d’être dérangé mais au fond, il est très serviable et le nouveau manager aime le taquiner.

    Spoiler:

    « T’es mouillé..Faudrait qu.. »

    Et voilà, sans rien dire, Nao avait claqué la porte et s’en était allé vers sa chambre. Une fois à l’intérieur, il se laissa tomber sur son lit...Fixer le plafond l’aidait à se concentrer...Depuis le départ brusque de Subaru, il manquait un membre et alors même qu’il faisait tous semblant de ne plus en être affectés, tous espéraient qu’il revienne un jour, juste pour que ce soit comme avant. Subaru. Parfois Nao pensait comme s’il était toujours là, c’était un réflexe, commander cinq petits-déjeuners à la place de quatre, répartir les chambres par deux, deux par chambres...Ces jours-là, quand on lui faisait remarquer qu’ils n’étaient que quatre, Nao se mettait en colère et le demeurait pour le reste de la journée. Tournant la tête vers le second lit présent dans la chambre, le jeune homme grimaça et détourna son regard. C’était avec ce pleurnichard qu’il partageait sa chambre avant. Maintenant, il la partageait avec Fye, ce qui d’un côté lui permettait de ne pas broyer du noir constamment. Décidé à ne plus se laisser sombrer, le jeune homme se releva et fila vers la salle de bain incluse dans la suite. Il allait bientôt annoncer la nouvelle à ses camarades : désormais, après un deuil musical, la place de Subaru était à pourvoir au plus talentueux. Bref, ils chercheraient un nouveau membre qui ne serait accepté qu’à l’unique condition qu’il s’entende avec tout le groupe. Se rhabillant rapidement, il reprit le chemin vers la chambre où les autres s’étaient attroupés. L’effet de surprise évincé, Nao s’installa sur l’un des deux lits et déroba la télécommande à Kiyo qui, du coup, ronchonnait deux fois plus. Fye s’amusait avec Jester Chess, qui, pour sûr, était devenu la mascotte du groupe, tandis que Nekoi relisait une revue.

    « Dis Nao, tu trouves que je devrais plus me maquiller ? », fit-elle relevant la tête de sa revue.

    « Pourquoi cette question ? »


    « Bah, je sais pas...Cagalli à son mariage s’était maquillée, non ? Et Lacus et Meer se maquillent elles aussi alors peut-être que... »

    « T’es très bien comme ça ! »

    Etonnée, la jeune femme bondit en direction du lit et étouffa Nao par un câlin.

    « Je n’ai pas rêvé...C’était un compliment ! Un vrai ! Pas un compliment qui te concernait ! Waouw ! Je suis flattée ! »

    Fye ricanait doucement devant l’enthousiasme de la batteuse et devant l’air intrigué du leader. Qu’allait-il donc pouvoir dire pour se rattraper ? Il ne fallait pas se mentir. Tous, Nao y compris, savait que ce compliment était sincère mais un Nao qui complimente qu’un d’autre que lui, c’est un...une chose théoriquement impossible. Alors qu’allait-il dire pour sauver l’honneur et se sortir de ce mauvais pied ?

    « Ce n’était pas un compliment. Si tu tiens tant à ressembler à une genon comme Attha, je te laisse faire. Mais ne viens pas te plaindre après. »

    « Naoooooo ! T’es pas sympa ! »

    « Je ne suis pas là pour l’être mais pour te montrer la voie de la beauté suprême : MOI ! »

    Et c’était reparti pour une bataille d’oreillers qui dérapa rapidement en une bataille générale, chacun utilisant tout ce qu’il lui passait sous la main. Pistolets à eau dissimulés sous les lits, lancés de savon, jets d’éponges, coups de brosses à dents, bombes de dentifrice. Bref, c’étaient les employés de l’hôtel qui allaient galérer pour tout nettoyer le lendemain. Epuisés par la bataille, le petit groupe mit fin à la guerre par un armistice. Pensant que ce n’était pas le moment adéquat pour leur annoncer que prochainement, ils lanceraient un casting, Nao bredouilla quelques explications douteuses comme quoi, ils devaient se reposer avant les répétitions, qu’il les ferait suer comme des porcs...Tout pour qu’ils aillent se coucher. Ainsi, le jeune chanteur accompagné par son fidele guitariste se dirigea vers leur chambre et tout deux mirent fin à cette journée en s’effondrant sur leurs lits moelleux.
    « Bonne nuit blondinet... »

    « Bonne nuit Kikito... »
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